L'histoire de Tonio/Tonia et Franz, Paul et Erika se déroule au sein de la scène queer de New York, une histoire d'activisme politique et de différents modèles d'amour : à la fois une adaptation, une traduction et une nouvelle lecture du roman du même nom de Ronald M. Schernikau datant des années 1980.
Réalisateur | Jessica Dunn Rovinelli |
Acteur | Antoine Thirion |
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Pour son second long-métrage, Jessica Dunn Rovinelli adapte librement un récit de l'auteur queer est-Allemand Ronald Schernikau, mort à 31 ans, peu après la Chute du Mur. Ou plutôt, à travers une série de longs panoramiques capturant l'atmosphère intime d'un appartement en colocation, des séquences à la volée dans des manifestations, des lectures dans un parc et des commentaires sur le texte, il suit l’acte de traduction, d’adaptation et de transposition de ce roman dans le New York de la fin des années 2010. Marchant à un moment donné en direction d'une boîte de nuit, les amoureux Franz et Tonia discutent de la traduction d'un mot : faut-il parler de « coupledom » ou de « togetherness » ? C'est cette tension entre séparation et fluidité que le film invente, héritant aussi bien de Chantal Akerman que de Jack Smith, et évoquant parfois l’Allemagne en automne de Fassbinder, alors que d'autres amants passés réapparaissent, que les corps changent et que de nouvelles unions se forment.
Antoine Thirion
Programmateur, auteur et membre de la commission Image/mouvement du Cnap
Pour son second long-métrage, Jessica Dunn Rovinelli adapte librement un récit de l'auteur queer est-Allemand Ronald Schernikau, mort à 31 ans, peu après la Chute du Mur. Ou plutôt, à travers une série de longs panoramiques capturant l'atmosphère intime d'un appartement en colocation, des séquences à la volée dans des manifestations, des lectures dans un parc et des commentaires sur le texte, il suit l’acte de traduction, d’adaptation et de transposition de ce roman dans le New York de la fin des années 2010. Marchant à un moment donné en direction d'une boîte de nuit, les amoureux Franz et Tonia discutent de la traduction d'un mot : faut-il parler de « coupledom » ou de « togetherness » ? C'est cette tension entre séparation et fluidité que le film invente, héritant aussi bien de Chantal Akerman que de Jack Smith, et évoquant parfois l’Allemagne en automne de Fassbinder, alors que d'autres amants passés réapparaissent, que les corps changent et que de nouvelles unions se forment.
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