Réalisé entre 1969 et 1970, _Moonwalk One_ capte la première tentative de l’Homme de marcher sur la Lune lors de la mission Apollo 11. Le film permet de découvrir des images tournées grâce au matériel de la NASA et jamais montrées précédemment. Mêlant séquences d’archives et moments captés dans le vif de l’action, Theo Kamecke donne à voir cet événement tel qu’il a été vécu à l’époque : une aventure humaine, une épopée scientifique, un bond dans le futur au sein d’un présent chaotique, mais aussi une avancée vers l’inconnu, avec ce qu’elle offre de possibilités de changement, et de responsabilité.
Réalisateur | Theo Kamecke |
Acteur | Benoît Hické |
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Peut-être que jamais un film documentaire n’aura été à ce point teinté de l’influence de Kubrick et ses hypnagogies lunaires. En 1968 sortait 2001, l’Odyssée de l’espace, qui apparaît comme le vrai sous-titre de Moonwalk One. La Guerre froide inventait alors une nécessité : celle d’être la première nation à alunir, dans un contexte de domination géostratégique, technique, idéologique. Le réalisateur (au départ, monteur de films expérimentaux) a reçu une commande de la NASA. Toute dimension critique est donc à exclure mais on peut partager sa fascination et ses interrogations. Son film au beau grain 16mm est un tissage d’archives, de séquences tournées par la NASA (du décollage, de l’habitacle, des opérations sur la Lune) et surtout celles qu’il a tournées lui-même : les alentours du pas de tir et l’invention du merchandising spatial. Moonwalk One, ou comment le 21 juillet 1969, 500 millions d'humains regardaient, captivés, un exploit lunaire non dénué d'un arrière-plan géopolitique. Un grand pas pour l'humanité, et surtout un grand pas pour l'Amérique (du Nord).
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
Peut-être que jamais un film documentaire n’aura été à ce point teinté de l’influence de Kubrick et ses hypnagogies lunaires. En 1968 sortait 2001, l’Odyssée de l’espace, qui apparaît comme le vrai sous-titre de Moonwalk One. La Guerre froide inventait alors une nécessité : celle d’être la première nation à alunir, dans un contexte de domination géostratégique, technique, idéologique. Le réalisateur (au départ, monteur de films expérimentaux) a reçu une commande de la NASA. Toute dimension critique est donc à exclure mais on peut partager sa fascination et ses interrogations. Son film au beau grain 16mm est un tissage d’archives, de séquences tournées par la NASA (du décollage, de l’habitacle, des opérations sur la Lune) et surtout celles qu’il a tournées lui-même : les alentours du pas de tir et l’invention du merchandising spatial. Moonwalk One, ou comment le 21 juillet 1969, 500 millions d'humains regardaient, captivés, un exploit lunaire non dénué d'un arrière-plan géopolitique. Un grand pas pour l'humanité, et surtout un grand pas pour l'Amérique (du Nord).
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
Français