Caméras, appareils photos, armes, contrôle : les images sont partout. À l'époque où les technologies de surveillance s'infiltrent dans notre quotidien, le film interroge l'objectivité des images alors qu'elles se confrontent à un double biais, celui de la perception humaine, et celui de l'objectif.
Réalisateur | Theo Anthony |
Acteur | Benjamin Hollis |
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« Les caméras ne prennent pas parti ». Dans All Light, Everywhere, Theo Anthony nous invite à déconstruire ce dangereux rapport à l’image, ancré dans le milieu scientifique, entretenu par les structures de pouvoir pour perpétuer des schémas de contrôle et de violence.
Une telle conviction, affirmée dès le 19e siècle par le criminologue Alphonse Bertillon, inventeur des « portraits parlés » pour identifier les récidivistes, trouve son prolongement dans la bouche d'un cadre zélé de l’entreprise Axon, anciennement Taser International, grand fournisseur des « body cameras » arborées par les policiers de Baltimore aujourd'hui. C'est au travers d'un collage déroutant et haché d'archives et de rencontres insolites que le film raconte cette relation toujours déséquilibrée entre filmeur·se et filmé·es, forces de l'ordre et suspect·es.
Après Rat Film, déjà passé sur Tënk, All Light, Everywhere joue à nouveau avec les codes de l'essai documentaire pour produire un film énigmatique, déconcertant et pourtant lumineux.
Benjamin Hollis
Chargé de communication digitale de Tënk
« Les caméras ne prennent pas parti ». Dans All Light, Everywhere, Theo Anthony nous invite à déconstruire ce dangereux rapport à l’image, ancré dans le milieu scientifique, entretenu par les structures de pouvoir pour perpétuer des schémas de contrôle et de violence.
Une telle conviction, affirmée dès le 19e siècle par le criminologue Alphonse Bertillon, inventeur des « portraits parlés » pour identifier les récidivistes, trouve son prolongement dans la bouche d'un cadre zélé de l’entreprise Axon, anciennement Taser International, grand fournisseur des « body cameras » arborées par les policiers de Baltimore aujourd'hui. C'est au travers d'un collage déroutant et haché d'archives et de rencontres insolites que le film raconte cette relation toujours déséquilibrée entre filmeur·se et filmé·es, forces de l'ordre et suspect·es.
Après Rat Film, déjà passé sur Tënk, All Light, Everywhere joue à nouveau avec les codes de l'essai documentaire pour produire un film énigmatique, déconcertant et pourtant lumineux.
Benjamin Hollis
Chargé de communication digitale de Tënk
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