Ada a dix-neuf ans et subit une agression de la part d'un ami. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles.
Réalisateur | Alexe Poukine |
Acteur | Émilie Bujès |
Partager sur |
Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d'aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d'une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire. Il s’agit dès lors de trouver une forme pouvant incarner et faire émerger la parole, ainsi que questionner et investiguer la nature humaine dans ses sombres recoins, de part et d’autre. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles. Entrelaçant les êtres et les mots, les expériences et la douleur, Sans frapper bouleverse par la sincérité qu’il parvient à manifester, avec grande force et sensibilité.
Émilie Bujès
Directrice artistique du Festival international de cinéma Nyon, Visions du Réel
Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d'aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d'une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire. Il s’agit dès lors de trouver une forme pouvant incarner et faire émerger la parole, ainsi que questionner et investiguer la nature humaine dans ses sombres recoins, de part et d’autre. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles. Entrelaçant les êtres et les mots, les expériences et la douleur, Sans frapper bouleverse par la sincérité qu’il parvient à manifester, avec grande force et sensibilité.
Émilie Bujès
Directrice artistique du Festival international de cinéma Nyon, Visions du Réel
Français
Anglais