Un portrait du cinéaste Patricio Guzmán. Le film propose un voyage à travers son cinéma, marqué par l'histoire récente de son pays, le Chili. De "La Bataille du Chili", monument du cinéma direct retraçant les derniers mois de Salvador Allende – Président du Chili de 1970 à 1973– et de l'Unité Populaire chilienne ; au "Bouton de nacre", projet en chantier filmé ici dans sa genèse, Patricio Guzmán se dévoile et dévoile sa vision du cinéma.
Réalisateur | Boris Nicot |
Acteurs | Fabien David, Fabien David |
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Il y a quelque chose de grand et de bouleversant dans l’œuvre et le parcours de Patricio Guzmán, de "La Bataille du Chili" (1975-1979) jusqu’à ses derniers films depuis "Nostalgie de la lumière" (2010). Dans sa capacité à révéler des liens existant entre l’histoire récente du Chili et son histoire ancienne, entre le sol du désert d'Atacama que des femmes fouillent obstinément en quête de traces et le vaste ciel que des astronomes observent depuis ce même désert. Il fallait un cinéaste pour mettre au jour ces liens et nous les rendre sensibles. Il en fallait un également pour susciter et recueillir cette parole de Guzmán qui nous touche, tant il se montre conscient des ressources et des puissances du cinéma, comme des incertitudes et des fragilités qui l’habitent en tant que cinéaste.
C’est ce qu’a su si bien saisir Boris Nicot dans ce film. "C’est comme si chacun de nous gardait un grand secret et que le moment de l’entretien servait à le révéler. Pour moi, un entretien est une révélation."
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
Il y a quelque chose de grand et de bouleversant dans l’œuvre et le parcours de Patricio Guzmán, de "La Bataille du Chili" (1975-1979) jusqu’à ses derniers films depuis "Nostalgie de la lumière" (2010). Dans sa capacité à révéler des liens existant entre l’histoire récente du Chili et son histoire ancienne, entre le sol du désert d'Atacama que des femmes fouillent obstinément en quête de traces et le vaste ciel que des astronomes observent depuis ce même désert. Il fallait un cinéaste pour mettre au jour ces liens et nous les rendre sensibles. Il en fallait un également pour susciter et recueillir cette parole de Guzmán qui nous touche, tant il se montre conscient des ressources et des puissances du cinéma, comme des incertitudes et des fragilités qui l’habitent en tant que cinéaste.
C’est ce qu’a su si bien saisir Boris Nicot dans ce film. "C’est comme si chacun de nous gardait un grand secret et que le moment de l’entretien servait à le révéler. Pour moi, un entretien est une révélation."
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
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