Ce film retrace, le temps d’une livraison, la vie de deux coursiers à vélo à Paris. Tous deux étrangers, Omar et Marwen sont venus en France pour un rêve ; ils se retrouvent à pédaler pour leur survie. À travers ce double portrait intime, nous découvrons le quotidien de beaucoup de jeunes étudiant·es, mais aussi de pères de famille, qui (re)mettent leur vie en jeu pour réussir à s’en sortir dans ce nouveau système économique : celui de l'uberisation.
Réalisateur | Nader S. Ayache |
Acteurs | Jérémie Jorrand, Jérémie Jorrand |
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Le naturel déconcertant avec lequel un premier film, sans y toucher, fait du cinéma. Comme si le réalisateur avait tout assimilé de la grammaire cinématographique, pour en jouer de manière libre, évidente, immédiate. La Guerre des centimes, sous son image tremblante, granuleuse, caméra vidéo d'un autre temps que 2019, joue brillamment avec la mise en scène.
Il y a ces dates et heures affichées à même l'écran, qui nous donnent des repères temporels, puis nous perdent – exprès, ou pas. Il y a l'art du flash-back, par vidéo interposée regardée sur un téléphone, qui isole un personnage par rapport à l'action et accentue sa solitude. Il y a des intertitres intégrés à l'action : affiches, slogans évocateurs, commentaires sur le film lui-même. Et puis ce split-screen littéralement magique par lequel le réalisateur se dédouble de manière incompréhensible, en un instant...
Et tout cela est discret. Et sert un film dur et touchant.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Le naturel déconcertant avec lequel un premier film, sans y toucher, fait du cinéma. Comme si le réalisateur avait tout assimilé de la grammaire cinématographique, pour en jouer de manière libre, évidente, immédiate. La Guerre des centimes, sous son image tremblante, granuleuse, caméra vidéo d'un autre temps que 2019, joue brillamment avec la mise en scène.
Il y a ces dates et heures affichées à même l'écran, qui nous donnent des repères temporels, puis nous perdent – exprès, ou pas. Il y a l'art du flash-back, par vidéo interposée regardée sur un téléphone, qui isole un personnage par rapport à l'action et accentue sa solitude. Il y a des intertitres intégrés à l'action : affiches, slogans évocateurs, commentaires sur le film lui-même. Et puis ce split-screen littéralement magique par lequel le réalisateur se dédouble de manière incompréhensible, en un instant...
Et tout cela est discret. Et sert un film dur et touchant.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
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