Chaque été, la plage de Mondello, station balnéaire proche de Palerme, s’anime. Plus de mille petites cabanes accueillent, pendant la saison chaude, politiciens en devenir, futures miss ou vendeurs de boissons saisonniers. Les journées sont faites de bains de soleil sans fin, de poker, de karaoké et de bavardage avec les voisins. Pour les Siciliens, les vacances au soleil avec la famiglia sont un rituel et tout le monde semble vouloir continuer à faire comme si la crise économique n'existait pas...
Réalisateur | Giovanni Totaro |
Acteur | Claudia Maci |
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Première œuvre du réalisateur Giovanni Totaro, originaire de Palerme et ancien élève de l'antenne sicilienne du Centro Sperimentale di Cinematografia, Happy Winter nous raconte l'été à Mondello, l'ancien village de pêcheurs devenu par la suite un joyau Art nouveau pour l'élite palermitaine et aujourd'hui un lieu de rendez-vous estival très prisé par les habitants de la ville. L'œil indigène de Totaro réalise une étude anthropologique de la plage de Mondello et, sans dénonciation ni idéalisation, scrute les vacanciers du lido au milieu des cabines personnalisées, devenues de véritables fiefs d'un temps nostalgique loin de la crise.
Ce regard inédit, immortalisé par la splendide photographie de Paolo Ferrari, nous renvoie à une collectivité grotesque et hilarante en quête permanente de bien-être, prisonnière d'un passé où la vie était meilleure.
Claudia Maci
Directrice de l’organisation du Festival dei Popoli
Première œuvre du réalisateur Giovanni Totaro, originaire de Palerme et ancien élève de l'antenne sicilienne du Centro Sperimentale di Cinematografia, Happy Winter nous raconte l'été à Mondello, l'ancien village de pêcheurs devenu par la suite un joyau Art nouveau pour l'élite palermitaine et aujourd'hui un lieu de rendez-vous estival très prisé par les habitants de la ville. L'œil indigène de Totaro réalise une étude anthropologique de la plage de Mondello et, sans dénonciation ni idéalisation, scrute les vacanciers du lido au milieu des cabines personnalisées, devenues de véritables fiefs d'un temps nostalgique loin de la crise.
Ce regard inédit, immortalisé par la splendide photographie de Paolo Ferrari, nous renvoie à une collectivité grotesque et hilarante en quête permanente de bien-être, prisonnière d'un passé où la vie était meilleure.
Claudia Maci
Directrice de l’organisation du Festival dei Popoli
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