Un conte fascinant autour du voyage d'un cinéaste dans l'Arctique canadien à la recherche de l'une des plus grandes merveilles naturelles de la Terre : les aurores boréales. En combinant des fragments du quotidien des habitants avec les tentatives comiques et absurdes de l'équipage pour faire face au froid extrême, le film révèle les paradoxes qu'implique la tentative de capturer les aurores boréales sur pellicule. Explorant les tensions entre nature et technologie et entre science et mythe, "Picture of Light" révèle comment notre monde de plus en plus connecté risque de rendre obsolète l'authenticité des expériences vécues.
Réalisateur | Peter Mettler |
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"Picture of Light" tente l’improbable : capturer « les fantômes du ciel ». À la croisée des regards, regards de l’équipe de tournage vers eux-mêmes, fébriles, à l’affût de ce road trip sans précédent (5000 km en ligne droite au Nord), avec un appareillage d’une autre époque, Ô merveille en pellicule. Et à la fois, regards portés sur le territoire qui défile, pour ultimement embrasser la lumière de la nuit grâce aux prouesses techniques de la caméra. Devant l’attente interminable, l’équipe n’a eu d’autre choix que de se commettre et d'offrir une narration, celle du réalisateur. Ayant affirmé que les aurores sont comme des pensées furtives, ses soliloques nous guident et nous enveloppent dans l’obscurité parfois étouffante et angoissante qui rythme le film. Et notons que la conception sonore y joue un rôle d’accompagnement magistral.
Christian M. Fournier
Cinéaste
"Picture of Light" tente l’improbable : capturer « les fantômes du ciel ». À la croisée des regards, regards de l’équipe de tournage vers eux-mêmes, fébriles, à l’affût de ce road trip sans précédent (5000 km en ligne droite au Nord), avec un appareillage d’une autre époque, Ô merveille en pellicule. Et à la fois, regards portés sur le territoire qui défile, pour ultimement embrasser la lumière de la nuit grâce aux prouesses techniques de la caméra. Devant l’attente interminable, l’équipe n’a eu d’autre choix que de se commettre et d'offrir une narration, celle du réalisateur. Ayant affirmé que les aurores sont comme des pensées furtives, ses soliloques nous guident et nous enveloppent dans l’obscurité parfois étouffante et angoissante qui rythme le film. Et notons que la conception sonore y joue un rôle d’accompagnement magistral.
Christian M. Fournier
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