_La Réponse de la Terre_ est une réflexion sur le sens des images, entre recherche artistique et recherche scientifique. Nous suivons les pensées d'un homme qui pourrait être tout autant astrophysicien, archiviste du CERN ou musicien. Il nous entraîne dans le dédale de ses réflexions sur l'obsolescence des supports, l'infiniment grand et l'infiniment petit, la mémoire et les machines...
Réalisateur | Giulia Grossmann |
Acteur | Benoît Hické |
Partager sur |
Certains films en contiennent plusieurs et en profitent avec malice pour aller au-delà du cinéma. C’est le cas de La Réponse de la Terre. Ici, Giulia Grossmann réfléchit aux images et à leur matérialité, en nous proposant plusieurs chemins. Le premier nous plonge dans les coulisses et les archives du CERN, en Suisse, à l’intérieur du chantier du grand collisionneur électron-positron, qui permit d’étudier la masse de la matière. On suit le musicien Tim Blake – connu pour ses expérimentations néo-psychédéliques avec Gong ou Hawkwind – méditant sur la fragilité des images en découvrant celles du chantier et de ses habitants. C’est là qu’un autre chemin apparaît : associant réflexion visuelle sur ces images sépia du CERN et jeu sur l’altération de supports argentiques, Giulia Grossmann prolonge ses réflexions sur les liens entre recherches scientifiques et artistiques. La charmante chorale du CERN danse soudain avec ces émulsions colorées, dans un ballet performé très riche en sensations. Le film d’archives et le film scientifique fusionnent en un light show en 2D qui rêverait de sortir de votre écran pour vous retourner les pupilles et les oreilles.
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
Certains films en contiennent plusieurs et en profitent avec malice pour aller au-delà du cinéma. C’est le cas de La Réponse de la Terre. Ici, Giulia Grossmann réfléchit aux images et à leur matérialité, en nous proposant plusieurs chemins. Le premier nous plonge dans les coulisses et les archives du CERN, en Suisse, à l’intérieur du chantier du grand collisionneur électron-positron, qui permit d’étudier la masse de la matière. On suit le musicien Tim Blake – connu pour ses expérimentations néo-psychédéliques avec Gong ou Hawkwind – méditant sur la fragilité des images en découvrant celles du chantier et de ses habitants. C’est là qu’un autre chemin apparaît : associant réflexion visuelle sur ces images sépia du CERN et jeu sur l’altération de supports argentiques, Giulia Grossmann prolonge ses réflexions sur les liens entre recherches scientifiques et artistiques. La charmante chorale du CERN danse soudain avec ces émulsions colorées, dans un ballet performé très riche en sensations. Le film d’archives et le film scientifique fusionnent en un light show en 2D qui rêverait de sortir de votre écran pour vous retourner les pupilles et les oreilles.
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
Français