Alors que les chercheurs découvrent peu à peu les mystères du cerveau humain, la course est ouverte entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle. Jean-Stéphane Bron nous plonge au cœur de la science d’aujourd’hui, à la découverte des travaux de cinq scientifiques, au croisement entre le cerveau, la conscience et l’intelligence artificielle. Une aventure fascinante et vertigineuse.
Réalisateur | Jean-Stéphane Bron |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
Partager sur |
Voilà de quoi activer vos milliards de connexions neuronales. Jean-Stéphane Bron filme cinq scientifiques au travail, mais aussi mangeant des spaghettis, ramant des avirons, préparant des poivrons. Des êtres vivants que le film tient à montrer avec leurs failles humaines. Car interroger l'intelligence ouvre des abîmes et des inquiétudes – pour soi et pour l'humanité. Sonder le cerveau pour le modéliser ou le comprendre n'est jamais suffisant : toujours il y a la question de la conscience. « Dire quelque chose de la conscience frise le paradoxe, ou le tête-à-queue » écrit Michel Bitbol, pour qui la conception mécaniste des sciences cognitives est bien trop étriquée. Au lecteur de son La conscience a-t-elle une origine ? *, il adresse cette réflexion, largement appliquable au scientifique : « Il faut (...) lui rappeler à point nommé que l’opinion qu’il vient de se forger sur l’origine neurobiologique de la conscience est elle-même un acte de conscience ». Tête-à-queue.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Voilà de quoi activer vos milliards de connexions neuronales. Jean-Stéphane Bron filme cinq scientifiques au travail, mais aussi mangeant des spaghettis, ramant des avirons, préparant des poivrons. Des êtres vivants que le film tient à montrer avec leurs failles humaines. Car interroger l'intelligence ouvre des abîmes et des inquiétudes – pour soi et pour l'humanité. Sonder le cerveau pour le modéliser ou le comprendre n'est jamais suffisant : toujours il y a la question de la conscience. « Dire quelque chose de la conscience frise le paradoxe, ou le tête-à-queue » écrit Michel Bitbol, pour qui la conception mécaniste des sciences cognitives est bien trop étriquée. Au lecteur de son La conscience a-t-elle une origine ? *, il adresse cette réflexion, largement appliquable au scientifique : « Il faut (...) lui rappeler à point nommé que l’opinion qu’il vient de se forger sur l’origine neurobiologique de la conscience est elle-même un acte de conscience ». Tête-à-queue.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Français