Né le 8 septembre 1942 à Niš (Yougoslavie), Želimir Žilnik est un réalisateur de films documentaires, de fictions et de docudrama. Il vit et travaille actuellement à Novi Sad, en Serbie. Il commence à réaliser des films dans la deuxième moitié des années 60. Il fait partie du mouvement Novi Film, "Nouveau Cinéma" qui se distingue du réalisme socialiste, en laissant place à l’expérimentation artistique et à la contestation politique, donnant un visage bien plus sombre et négatif de la société yougoslave. À partir de 1969, le groupe est rebaptisé "Vague noire" suite à un article intitulé "La vague noire dans notre cinéma"" de Vladimir Jovicic dans un quotidien belgradois, dans lequel il dénonce l’hérésie anti-socialiste". Cette même année 1969, Želimir Žilnik remporte l’Ours d’or à la 17e édition de la Berlinale pour son premier long métrage "Rani radovi" ("Travaux précoces"). Dans les années 80, il développe son propre langage ""docu-drame"", qu'il utilise tout au long des années 90 pour traiter des tensions politiques dans les Balkans. Depuis les années 2000, son attention s'est déplacée au-delà des Balkans divisés pour s'interroger sur le resserrement des contrôles aux frontières européennes, plongeant au cœur de la question des réfugiés et des migrants.
Un soir, Želimir Žilnik rencontre un groupe d’hommes sans abri dans les rues de Novi Sad et les ramène chez lui. Tandis qu’ils s’y détendent, le cinéaste tente de "résoudre le problème des sans-abri" à l’aide d’une caméra jouant le rôle de témoin. Il échange avec des travailleurs sociaux, des gens ordinaires. Il s’adresse même à des policiers. Tous sont aveugles au "problème".
Tito de retour parmi les Serbes
Accès abonnementBelgrade, 1994. Un homme vêtu du costume du Maréchal Tito se montre dans différentes parties de la ville. Immédiatement, des gens se regroupent autour de lui et entament des discussions passionnées. Tous ou presque acceptent de jouer le jeu. Ils se plaignent du passé et accusent Tito de tous les maux de la Yougoslavie.
Un soir, Želimir Žilnik rencontre un groupe d’hommes sans abri dans les rues de Novi Sad et les ramène chez lui. Tandis qu’ils s’y détendent, le cinéaste tente de "résoudre le problème des sans-abri" à l’aide d’une caméra jouant le rôle de témoin. Il échange avec des travailleurs sociaux, des gens ordinaires. Il s’adresse même à des policiers. Tous sont aveugles au "problème".
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