Né en 1948 à Alger, Tony Gatlif est issu d'une famille d'origine algérienne et gitane. Il quitte son Algérie natale pour rejoindre la France en 1960, durant la Guerre d'Algérie. Sa passion pour le cinéma lui permet de ne pas sombrer dans la délinquance durant son adolescence. En 1975, il réalise son premier film, La Tête en ruine, puis La Terre au ventre, qui relate la Guerre d'Algérie. Dès 1981, il entame une série de films rendant hommage à ses racines gitanes, en démarrant avec Corre Gitano, puis une trilogie composée des Princes, Latcho Drom, et Gadjo Dilo, avec à l'affiche Romain Duris et Rona Hartner. C'est le début d'une longue collaboration entre Tony Gatlif et Romain Duris, qui jouera à nouveau dans Je suis né d'une cigogne et Exils, film qui vaudra à Tony Gatlif le Prix de la mise en scène au festival de Cannes 2004. Par la suite, Tony Gatlif poursuit sa voie en explorant de nouvelles terres dans Transylvania, Liberté, puis Geronimo. Après s'être longuement penché sur le destin des tziganes, il réalise Indignados, film consacré à l'Europe des Indignés, un groupe de manifestants. Son dernier film, Djam, est sorti en 2017.
Cette œuvre magnifique retrace la longue route musicale et historique des gitan·es, depuis les origines, du Nord-Ouest de l'Inde, en passant par l'Égypte, la Turquie, la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la France. Une véritable osmose entre le chant, la danse, la musique, les paysages, dans une universalité du peuple rom, d'où jaillit l'émotion, la soif de liberté, les ancestrales croyance...
Cette œuvre magnifique retrace la longue route musicale et historique des gitan·es, depuis les origines, du Nord-Ouest de l'Inde, en passant par l'Égypte, la Turquie, la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la France. Une véritable osmose entre le chant, la danse, la musique, les paysages, dans une universalité du peuple rom, d'où jaillit l'émotion, la soif de liberté, les ancestrales croyance...