Tariq Teguia est né en 1966 en Algérie. Après des études de philosophie et d'arts plastiques, il devient photographe pigiste pour un quotidien algérien, assistant d'un photographe et enseignant à l'École des beaux-arts d'Alger. Il débute dans la réalisation avec quatre courts métrages : "Kech'mouvement" (1996), "Le Chien" (1996), "Ferrailles d'attente" (1998) et "La Clôture"(2002). "Rome plutôt que vous" est son premier long métrage. Le film a été présenté au Festival de Venise en 2007, au festival de Belfort 2007 (Grand Prix du jury et prix d'interprétation pour Samira Kaddour) et au festival de Fribourg 2007 (Prix spécial du jury). Son film "Inland" (Gabbla) (2008) a été présenté en compétition au Festival de Venise 2008. En 2007 puis en 2013, le Festival International du film Entrevues à Belfort lui décerne deux grands prix pour, respectivement, son long métrage "Rôme plutôt que vous", et son long métrage "Révolution Zendj". Visions du réel consacre une rétrospective à son œuvre pendant l'édition 2019, et le cinéaste y dispense une masterclass.
À travers le cri de jeunes Algérois vivant dans le renoncement, "La Clôture" tente de donner à voir et à entendre, dans le labyrinthe d’impasses que constituent Alger et ses environs, une société bloquée, refermée sur elle-même, où le cadre de la parole devient le seul espace de liberté individuelle.
Durant plus de 10 ans, l’Algérie a vécu une guerre lente, une guerre sans ligne de front mais ayant causé plus de 100 000 morts. C’est ce désert que Zina et Kamel – deux jeunes algérois tantôt hallucinés et joyeux, tantôt abattus et sereins – voudront sillonner une dernière fois avant de le quitter.
À travers le cri de jeunes Algérois vivant dans le renoncement, "La Clôture" tente de donner à voir et à entendre, dans le labyrinthe d’impasses que constituent Alger et ses environs, une société bloquée, refermée sur elle-même, où le cadre de la parole devient le seul espace de liberté individuelle.
Durant plus de 10 ans, l’Algérie a vécu une guerre lente, une guerre sans ligne de front mais ayant causé plus de 100 000 morts. C’est ce désert que Zina et Kamel – deux jeunes algérois tantôt hallucinés et joyeux, tantôt abattus et sereins – voudront sillonner une dernière fois avant de le quitter.