Né en 1962 à Chymkent au Kazakhstan, Sergey Dvortsevoy suit des études d’ingénieur aéronautique et devient aiguilleur du ciel. Il découvre par hasard la VGIK, célèbre école de cinéma moscovite dans laquelle il décide de prendre des cours de scénarisation et de réalisation documentaire. Après avoir parcouru la Russie et l’Ukraine, il se consacre à la culture kazakhe. Qualifiant lui-même son œuvre de "cinéma de la vie", il cherche la poésie du réel dans la simplicité, l’extraordinaire dans l’ordinaire, filmant des peuples qu’on a peu l’habitude de voir à l’écran. En 1995, son film de fin d’études, Paradis, est présenté dans de nombreux festivals et connaît un véritable succès. Sa réputation de documentariste se confirme avec ses films suivants : Le Jour du pain (1998), Highway (1999), Dans le noir (2004). En 2008, il réalise sa première fiction, Tulpan, qui reprend les thèmes humanistes de ses documentaires, sans se départir d’un humour subtil et tendre. Son nouveau film de fiction, Ayka, était présenté en compétition au Festival de Cannes 2018, et l'actrice Samal Yeslyamova s'est vu décerné le Prix d'interprétation féminine.
Le film décrit une journée dans la campagne russe, à une centaine de kilomètres de Saint-Pétersbourg. Dans un village, il ne reste plus que quelques personnes âgées isolées. Une fois par semaine, elles reçoivent du pain par un wagon allemand abandonné pendant la guerre. Le train s’arrête à la gare de Jikharevo à plusieurs kilomètres du village. C’est dans la neige que les habitants doivent ensu...
Au milieu du désert, sur la route rectiligne qui relie l’Asie centrale à la Russie, un bus brinquebalant transporte le cirque de la famille Tadjibaev. À chaque arrêt, enfants et parents répètent leurs numéros. Dvortsevoy les regarde vivre, au quotidien, et observe leurs mystérieux rituels.
Dans un petit appartement de Moscou, un vieil homme aveugle confectionne des filets à provisions, anachroniques à l’ère du sac plastique. Son seul compagnon est un chat blanc qui adore jouer avec les pelotes de fil et lui en fait voir de toutes les couleurs.
Le film décrit une journée dans la campagne russe, à une centaine de kilomètres de Saint-Pétersbourg. Dans un village, il ne reste plus que quelques personnes âgées isolées. Une fois par semaine, elles reçoivent du pain par un wagon allemand abandonné pendant la guerre. Le train s’arrête à la gare de Jikharevo à plusieurs kilomètres du village. C’est dans la neige que les habitants doivent ensu...
Au milieu du désert, sur la route rectiligne qui relie l’Asie centrale à la Russie, un bus brinquebalant transporte le cirque de la famille Tadjibaev. À chaque arrêt, enfants et parents répètent leurs numéros. Dvortsevoy les regarde vivre, au quotidien, et observe leurs mystérieux rituels.
Dans un petit appartement de Moscou, un vieil homme aveugle confectionne des filets à provisions, anachroniques à l’ère du sac plastique. Son seul compagnon est un chat blanc qui adore jouer avec les pelotes de fil et lui en fait voir de toutes les couleurs.