Sanaz Azari est née à Ispahan, en Iran, en 1981. Elle a grandi et vit à Bruxelles où, après des études de photographie, elle a étudié la scénographie à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre. Parallèlement à ses études, elle a suivi pendant trois ans des cours intensifs de théâtre selon la méthode de Stanislavski. Elle crée des scénographies, des installations urbaines et des expositions et réalise, en 2010, son premier documentaire intitulé Salaam Isfahan (prix du public à Visions du réel, Nyon) suivi de I comme Iran (2014) (mention au FID Marseille).
Ispahan, juin 2009. Sous prétexte de prendre des photos des passants, la réalisatrice prend le pouls de l’Iran à la veille des élections qui verront la reconduction de Mahmoud Ahmadinejad au pouvoir. Le film trace le portrait d’une société avant, pendant et après les élections, courte période de rêves ou un changement se dessine.
Le figurant, c’est cette silhouette sans rôle, sans nom et sans voix qui traverse les décors pour que les scènes d’un film paraissent "vraies". Autant d’archétypes fragmentant le peuple en multiples communautés. Mais qui se cache réellement derrière ces "étiquettes", quels humains, quelle part d’humanité, quel peuple ?
Ispahan, juin 2009. Sous prétexte de prendre des photos des passants, la réalisatrice prend le pouls de l’Iran à la veille des élections qui verront la reconduction de Mahmoud Ahmadinejad au pouvoir. Le film trace le portrait d’une société avant, pendant et après les élections, courte période de rêves ou un changement se dessine.
Le figurant, c’est cette silhouette sans rôle, sans nom et sans voix qui traverse les décors pour que les scènes d’un film paraissent "vraies". Autant d’archétypes fragmentant le peuple en multiples communautés. Mais qui se cache réellement derrière ces "étiquettes", quels humains, quelle part d’humanité, quel peuple ?