Né à Nantes en 1984, Pierre Michelon a étudié à l'Ecole des Beaux arts de Nantes et à la Villa Arson à Nice. Il y élargit sa pratique documentaire en s'intéressant à l'écriture et à l'usage de l'histoire, notamment coloniale, au travers de traductions, de lectures ou de performances. Il réalise ses premiers films en Algérie ("Risacca non erra", 2012) et en Guyane française ("Un Petit morceau de bois", 2015). En observateur participant, il arpente les terrains d'une société oublieuse et tente de reconstituer un passé commun, traduit et pluriel. "Faire de l'histoire" devient alors une vaste pratique : examiner le dessus-dessous des paysages, être à l'écoute des archives, des voix polyglottes. Son travail est présenté dans des festivals et dans le cadre de programmes curatoriaux et culturels.
Tepantar (Horizon) est l’histoire d’un enfant qui voulait devenir apatride. Pour y parvenir, il s’était imaginé des passages secrets qui feraient glisser le sens des mots, d’une langue à l’autre, d’un paysage à l’autre, d’une époque à l'autre. Des mots qu'il rêvait de lancer vers le ciel pour anéantir quelques phobies, xéno et homo. La grande bibliothèque de la maison était une montagne escarpé...
Tepantar (Horizon) est l’histoire d’un enfant qui voulait devenir apatride. Pour y parvenir, il s’était imaginé des passages secrets qui feraient glisser le sens des mots, d’une langue à l’autre, d’un paysage à l’autre, d’une époque à l'autre. Des mots qu'il rêvait de lancer vers le ciel pour anéantir quelques phobies, xéno et homo. La grande bibliothèque de la maison était une montagne escarpé...