Né à Paris en 1930, Pierre Lhomme est un directeur de la photographie. Après des études aux États-Unis, il suit les cours de l'École Vaugirard (actuellement établissement Louis Lumière). Il débute en 1955 comme assistant-opérateur de Ghislain Cloquet, d'Henri Alekan, d'Yves Bourgoin et d'Edmond Séchan. N'ayant pas envie d'être catalogué, il multiplie les rencontres et connaît des expériences variées auprès de Chris Marker sur "Le joli mai" (1962) qu'il a cosigné, ou encore Joris Ivens sur "Pour le mistral" (1965). La manière de travailler imposée par les faibles moyens dont disposent les réalisateurs de la Nouvelle Vague lui convient parfaitement. Il est considéré comme opérateur de films difficiles, il n'hésite pas à s'engager par exemple sur "La Maman et la putain" de Jean Eustache (1972). Il a remporté deux césars de la meilleure photographie pour "Cyrano de Bergerac" de Jean-Paul Rappeneau (1989) et "Camille Claudel" de Bruno Nuyten (1987).
Paris, mai 1962. La guerre d'Algérie vient de s'achever avec les accords d'Évian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que font, à quoi pensent les Parisiens ? Chacun témoigne à sa manière de ses angoisses, ses bonheurs, ses espoirs. Peu à peu, se dessine un portrait pris sur le vif de la France à l'aube des années 60.
Paris, mai 1962. La guerre d'Algérie vient de s'achever avec les accords d'Évian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que font, à quoi pensent les Parisiens ? Chacun témoigne à sa manière de ses angoisses, ses bonheurs, ses espoirs. Peu à peu, se dessine un portrait pris sur le vif de la France à l'aube des années 60.