Pier Paolo Pasolini est un écrivain, poète, journaliste, scénariste et réalisateur italien. Après des études littéraires, il quitte Bologne pour Rome en 1950 suite aux accusations de détournement de mineur dont il fait l’objet. Après des premières publications écrites ("Les Ragazzi" en 1955, "Une vie violente" et l’épigramme "À un pape"), il passe à la réalisation : "Accatone" en 1961, "Mamma Roma" en 1962 et "La Ricotta" en 1963. En 1964, il part se documenter en Palestine avant de réaliser "L'Évangile selon Saint Matthieu"."Théorème" (1968), parabole sur le pouvoir du sexe et fable religieuse, est emblématique de son œuvre, radicale et scandaleuse. Il s’éloigne par la suite du néoréalisme qui l’a inspiré, et se tourne vers l’adaptation d’œuvres littéraires et classiques. Son dernier film, mêlant libertinage et nazisme ("Salò ou les 120 journées de Sodome", 1975), suscite beaucoup d’émoi. Sa fin n’est pas moins sulfureuse : dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 novembre 1975, on le retrouve mort sur la plage d'Ostie, près de Rome, dans des conditions qui restent non élucidées.
D'où viennent les enfants ? De la cigogne, d'une fleur, du bon dieu, de l'oncle de Calabre. Mais regardez plutôt le visage de ces gamins : ils ne font rien pour donner l'impression qu'ils croient ce qu'ils disent. Pasolini se définit dans ce film comme un "commis-voyageur" qui parcourt l'Italie, du Sud au Nord, pour sonder les idées et les mots des Italiens sur la sexualité et démonter la cul...
D'où viennent les enfants ? De la cigogne, d'une fleur, du bon dieu, de l'oncle de Calabre. Mais regardez plutôt le visage de ces gamins : ils ne font rien pour donner l'impression qu'ils croient ce qu'ils disent. Pasolini se définit dans ce film comme un "commis-voyageur" qui parcourt l'Italie, du Sud au Nord, pour sonder les idées et les mots des Italiens sur la sexualité et démonter la cul...