Passionnée par l'image argentique, Noémi Aubry se forme dès 15 ans à la photographie. Après un DEUG en théâtre et cinéma, elle apprend le montage en 16mm et poursuit son parcours universitaire à l'EHESS (Master Anthropologie visuelle). Réalisatrice de plusieurs courts métrages, dont "La Machine d'enregistrement", réalisé en Palestine (Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris et Festival Corsica Doc). Elle est intervenante pour des ateliers d'écriture et de réalisation cinématographique et écrit régulièrement pour les revues Timult et Jef Klak. Elle fait partie du L’abominable, laboratoire cinématographique argentique et du collectif Regarde à Vue. Attachée aux questions de territoire, de mouvements de population, d’exil et d’identité, Noémi Aubry mélange les supports (Super 8, HD, écriture) et les pratiques (photographies, films documentaires, poésies), dans une recherche constante d’interrogation de la société et de sa transformation.
"Si l’un de tes yeux pleure, l’autre ne peut rire". À Istanbul, Burcu, Sinem et Ergül vivent avec cet œil qui pleure pendant que le Kurdistan de Turquie s’embrase. Femmes kurdes, mères, féministes, elles racontent leurs combats d’aujourd’hui aux années de dictature militaire après 1980, contre le nationalisme, la guerre, le patriarcat.
"Si l’un de tes yeux pleure, l’autre ne peut rire". À Istanbul, Burcu, Sinem et Ergül vivent avec cet œil qui pleure pendant que le Kurdistan de Turquie s’embrase. Femmes kurdes, mères, féministes, elles racontent leurs combats d’aujourd’hui aux années de dictature militaire après 1980, contre le nationalisme, la guerre, le patriarcat.