Natacha Thiéry est née à Paris. Depuis l’adolescence, elle a passionnément pratiqué la photographie argentique, puis numérique. C’est d’abord par son goût pour la forme cinématographique épistolaire qu’elle a assouvi son désir de cinéma, en autodidacte, grâce à la caméra Super-8 et aux petites caméras numériques, avec le court métrage L’Eau des bois (2018). Elle appréhende le rapport au réel par l’attention au sensible souvent inattendu qu’il peut offrir, depuis les visages et les gestes jusqu’aux palpitations du vivant ou aux signes sur les murs. La nécessité de garder une trace de ce qui l’émeut ou la révolte est souvent à l’origine de ses projets, qui prennent la forme d’essais documentaires. Elle cherche à nouer pratique du cinéma documentaire et résistance à la violence (dans ses formes multiples), la disparition ou l’oubli. Parallèlement, elle partage sa passion du cinéma à l’université des Arts d’Amiens en tant qu’enseignante en esthétique et histoire du cinéma et analyse de film. Identifier la singularité formelle des films, ce qu’ils déplacent chez celleux qui les découvrent, est l’une de ses visées. Ses deux films Rêve de Gotokuji par un premier mai sans lune (2020) et Des cris déchirent le silence (2024) ont été sélectionnés à Cinéma du Réel dans la section « Front(s) populaire(s) ».
Un activisme inédit se déploie sur les murs par des collages au code graphique identique, saisis en quatre années de luttes féministes et antifascistes (fin 2019-fin 2023). Gestes politiques, individuels et collectifs, cris de révolte contre le patriarcat systémique et le capitalisme, en réponse à la silenciation des violences, ils modifient à vue l’espace public urbain autant que les subjectiv...
Un activisme inédit se déploie sur les murs par des collages au code graphique identique, saisis en quatre années de luttes féministes et antifascistes (fin 2019-fin 2023). Gestes politiques, individuels et collectifs, cris de révolte contre le patriarcat systémique et le capitalisme, en réponse à la silenciation des violences, ils modifient à vue l’espace public urbain autant que les subjectiv...