Micol Roubini, artiste cinéaste, vit et travaille à Milan. Après un séjour d’étude à l'Universität der Künste à Berlin, elle obtient en 2007 un diplôme à l'Académie des Beaux-Arts de Brera à Milan en peinture. L’année suivante, elle se forme en technologie audio à l'Institut de recherche musicale Irmus de Milan. Son travail interroge la relation entre la mémoire et l'oralité, les éléments de transition et de conflit dus au flux du temps dans le contexte de territoires marginaux, de migrations internes, et d'anthropisation des régions isolées. Il prend la forme de vidéos, d’installations multimédias, de bandes sonores et d’écrits présentés par la suite dans des expositions individuelles et collectives en Italie et à l'étranger. En 2017, elle co-fonde avec Davide Maldi, l'Altauro, pour la production d'œuvres cinématographiques indépendantes. Elle y co-produit et réalise son premier long métrage "La Strada per le montagne". Le film est présenté dans la compétition internationale du 41° Cinéma du Réel, à Paris, puis dans d'autres festivals européens. En 2020, le film remporte le prix Corso Salani au 31° Festival du Film de Trieste.
"La Strada per le montagne" est le récit de l’enquête que j’ai menée pour retrouver la maison natale de mon grand-père, qu’il fut contraint d’abandonner au début de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, dans le village de Jamna, en Ukraine, une vaste zone reste mystérieusement inaccessible, des gardes armés patrouillent jour et nuit sur le territoire. Sans raison apparente.
"La Strada per le montagne" est le récit de l’enquête que j’ai menée pour retrouver la maison natale de mon grand-père, qu’il fut contraint d’abandonner au début de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, dans le village de Jamna, en Ukraine, une vaste zone reste mystérieusement inaccessible, des gardes armés patrouillent jour et nuit sur le territoire. Sans raison apparente.