Non diplômé de l'école INRACI (Bruxelles), il a réalisé entre 2008 en 2015, sans se payer, des films documentaires courts et longs, sur la thématique des frontières et des violences faites aux migrants au nom de l’Europe. Ces films, traduits en 4 langues pour la plupart, ont eu plus qu’un effet de documentation. Du fait de leur diffusion sur internet, ils ont pendant un temps ralenti l’utilisation des gaz lacrymogènes à titre "préventif" contre les migrants à Calais, ont servi de preuves dans une saisine du défenseur des droits, ont encouragé à s’impliquer dans les luttes contre les violences policières et en soutien aux gens qui tentent de traverser des frontières. Ces projets l’ont amené à rencontrer des groupes de personnes qui pourraient être qualifiées d’anarchistes, mis dans une case quelconque. Dans son parcours de vidéaste, les tournages, rencontres, montages et diffusions qu’impliquait la réalisation de ces films ont changé sa vie et sa façon de penser le monde, "irrémédiablement, et c’est tant mieux".
L’histoire se passe dans une ville de taille moyenne. Il est question d’un lieu, les Tanneries, occupé illégalement par des jeunes en 98, puis légalisé par la mairie en 2000, puis déménagé en 2015. Entre les années 90 et aujourd’hui, dans cette ville, tout un tas de maisons sont squattées, ouvertes au pied de biche et habitées sans droits ni titres. Certaines d’entre elles abritent des gens san...
L’histoire se passe dans une ville de taille moyenne. Il est question d’un lieu, les Tanneries, occupé illégalement par des jeunes en 98, puis légalisé par la mairie en 2000, puis déménagé en 2015. Entre les années 90 et aujourd’hui, dans cette ville, tout un tas de maisons sont squattées, ouvertes au pied de biche et habitées sans droits ni titres. Certaines d’entre elles abritent des gens san...