Matthieu Ponchel se définit comme un activiste qui raconte des histoires par l'écriture, la photographie et le cinéma. En 2010 il fonde Studio Lambda, un collectif avec lequel il réalise huit courts métrages guerilla, primés dans plusieurs festivals. Depuis 2013, il collabore avec des institutions comme l'Agence Vu', l'OCDE et la mairie de Paris pour témoigner d'histoires intimes, sous forme d'expositions-reportages. Il réalise depuis dix ans des portraits photo sur les plateaux de cinéma : Emmanuelle Béart, Tahar Rahim, Adèle Exarchopoulos, Jeanne Balibar, Mathieu Amalric, etc. Que ce soit en court métrage (adaptation d'un texte de l'autrice irakienne Tamara Al Saadi, Brûlé·e·s), en long métrage (La Vallée des robots et Pendant que les champs brûlent, en développement) en série (Changing Room, en coréalisation avec Prïncia Car) ou encore sur scène (création vidéo d'un diptyque théâtral, L'homme qui tombe de Don Delillo mis en scène par Simon Mauclair), il conçoit la création comme un outil d'émancipation. Ce sont les enjeux autour du genre, de la justice environnementale, du racisme, de la représentation et de l'intime qui animent sa pratique artistique. Photo © Laurent Le Crabe
Les violences qui existent n'existent pas
Durée : 20 minutesLes agressions sexuelles n'existent pas. Il n'y a pas d'islamophobie, ni de racisme envers les personnes de couleur. Les minorités sont agressives envers les dominants. Les dominants ont peur de la violence des minorités. Il n'y a pas de violence autre que celle des femmes, des minorités, des racisé·es, des Gilets jaunes, des Gilets noirs, des réfugié·es. « Quand on est fragile (...) on ne...
Les violences qui existent n'existent pas
Durée : 20 minutesLes agressions sexuelles n'existent pas. Il n'y a pas d'islamophobie, ni de racisme envers les personnes de couleur. Les minorités sont agressives envers les dominants. Les dominants ont peur de la violence des minorités. Il n'y a pas de violence autre que celle des femmes, des minorités, des racisé·es, des Gilets jaunes, des Gilets noirs, des réfugié·es. « Quand on est fragile (...) on ne...