Née en 1983, Marine de Contes est réalisatrice et monteuse. Après des études de langue et un master 2 en relations internationales, elle poursuit ses études à l’ECAM (École de cinéma et d’audiovisuel de Madrid). Elle travaille aujourd'hui aussi bien en documentaire qu’en fiction et développe des projets de films et d’installations vidéo abordant des thématiques écologiques et sociales. Membre de l’Académie des Beaux-Arts de France, résidente à la Casa de Velázquez en 2019-2020, elle y réalise Silabario et y développe son projet de long-métrage. Son film précédent, Les Proies, projeté dans des festivals comme des centres d'art à l'étranger, a notamment été récompensé au Cinéma du réel (Prix Louis Marcorelles 2018) et d’une mention spéciale au festival Linea d’Ombra à Salerne.
Dans la forêt des Landes, depuis leur cabane, des hommes scrutent le ciel d'automne. Ils écoutent les bruissements de la forêt et guettent avec avidité le passage des oiseaux. Dans une étrange chorégraphie, ils tirent sur les ficelles du temps pour actionner leur piège. Mais leur terrain de jeu est menacé, tout comme leur pratique ancestrale, et tout autour, les arbres tombent.
Témoignage sur le silbo (le "sifflement" en espagnol), langage sifflé encore pratiqué sur l’île de la Gomera, aux Canaries. Le film se déplie à partir d'un poème du poète espagnol contemporain Miguel Ángel Feria Vázquez, et de son aspiration au "non penser". Une île où les sifflements se croisent entre cieux et reliefs, arbres et humains.
Dans la forêt des Landes, depuis leur cabane, des hommes scrutent le ciel d'automne. Ils écoutent les bruissements de la forêt et guettent avec avidité le passage des oiseaux. Dans une étrange chorégraphie, ils tirent sur les ficelles du temps pour actionner leur piège. Mais leur terrain de jeu est menacé, tout comme leur pratique ancestrale, et tout autour, les arbres tombent.
Témoignage sur le silbo (le "sifflement" en espagnol), langage sifflé encore pratiqué sur l’île de la Gomera, aux Canaries. Le film se déplie à partir d'un poème du poète espagnol contemporain Miguel Ángel Feria Vázquez, et de son aspiration au "non penser". Une île où les sifflements se croisent entre cieux et reliefs, arbres et humains.