Laurent Graenicher est né à Genève. En 1989, il contribue à fonder la coopérative audiovisuelle Imagia au sein de laquelle il réalise la majorité de ses films. Depuis 2001, il explore le monde du travail par le biais de films documentaires d’immersion. Après le huis-clos de la station-radar de la Dôle ("Les Gardiens du ciel"), celui d’un centre d’hébergement d’urgence ("Le Racard") et celui d’une ville, Moutier, dont la vie des habitants ne peut se lire qu’en relation avec l’usine Tornos ("Société anonyme"), "Super!" documentait la vie ordinaire au cœur d’un supermarché. Mais en 2018, "Un tsunami sur le lac Léman" prenait cette fois-ci la forme d’un film à thèse plutôt qu’une immersion sociologique. Ce projet développé grâce et avec Pierre-Yves Frei, journaliste, géologue et commissaire d’exposition au Muséum de Genève, mène l’enquête sur une légende du 6e siècle et valorise une recherche de l’Université de Genève.
En l'an 563, une montagne située dans l'actuel canton du Valais, en Suisse, se serait effondrée, provoquant une gigantesque vague sur le lac Léman. Celle-ci aurait submergé les murailles de Genève et serait entrée dans la ville. Un événement longtemps resté mystérieux, mais qu'une découverte faite par deux chercheuses en 2010 pourrait accréditer.
En l'an 563, une montagne située dans l'actuel canton du Valais, en Suisse, se serait effondrée, provoquant une gigantesque vague sur le lac Léman. Celle-ci aurait submergé les murailles de Genève et serait entrée dans la ville. Un événement longtemps resté mystérieux, mais qu'une découverte faite par deux chercheuses en 2010 pourrait accréditer.