À la direction du CCN Ballet national de Marseille depuis 2019, (LA)HORDE réunit depuis 2013 les artistes Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel. À travers des films et performances, des pièces chorégraphiques, il·elles interrogent la portée politique de la danse et cartographient les formes chorégraphiques de soulèvement populaire, qu’elles soient massives ou isolées, des raves aux danses traditionnelles en passant par le jumpstyle. Leur exploration des nouvelles dynamiques de circulation et de représentation de la danse et du corps qui se développent en ligne les amène notamment à former le concept de "danses post-internet". Avec le Ballet national de Marseille, aujourd'hui composé de vingt-cinq danseur·euses de seize nationalités, il·elles créent avec l'artiste Rone "Room With A View" en 2020 et invitent en 2021 quatre chorégraphes pour un programme mixte : Lucinda Childs, Tânia Carvalho, Lasseindra Ninja and Oona Doherty. En diversifiant les supports, (LA)HORDE interroge les possibilités quasi infinies qu’offrent ce nouveau territoire et propose une diversité de regards sur les récits multiples et les pratiques du corps que portent toutes les communautés de danseur·euses avec lesquelles il·elles travaillent.
1967 : près de 100.000 jeunes déferlent spontanément à San Francisco pour changer de vie, et tenter de dépoussiérer le vieux monde. C’est le "Summer of Love". 1969 : Woodstock et la naissance des festivals, symboles forts de la contre-culture et de l’anti-capitalisme. 50 ans plus tard : les festivals ont pris la forme ultime d’industrie culturelle ; et ses festivalier·ères, celle de l...
Le travail du collectif d'artistes (LA)HORDE s’inspire du jumpstyle, une danse amateur née dans les années 1990 dans le milieu techno hardcore des pays d’Europe du Nord. Cette danse, faite de sauts enchaînés sur un rythme cardiaque effréné, se pratique essentiellement seul. Les danseurs se filment puis échangent leurs vidéos sur Internet. Dans "Novaciéries", (LA)HORDE ramène cette danse dans la...
1967 : près de 100.000 jeunes déferlent spontanément à San Francisco pour changer de vie, et tenter de dépoussiérer le vieux monde. C’est le "Summer of Love". 1969 : Woodstock et la naissance des festivals, symboles forts de la contre-culture et de l’anti-capitalisme. 50 ans plus tard : les festivals ont pris la forme ultime d’industrie culturelle ; et ses festivalier·ères, celle de l...
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