Né en 1980, Joris Lachaise vit entre Marseille et Paris. En 1999, Il rencontre Jean Rouch à la cinémathèque de Chaillot. Après une maîtrise de philosophie, il entreprend un DEA qui le conduit sur le terrain de l’investigation documentaire. Parallèlement à ses travaux liés à une anthropologie de la mort, et à ses questionnements politiques sur le statut des collections d’ethnographie du Musée de l’Homme, il devient cadreur et monteur pour le cinéma. Il collabore d’abord avec Jean-Pierre Krief et Arte à la réalisation d’un film sur le Tribunal Spécial Irakien. Puis il réalise des pièces vidéo sur la base de compositions sonores. Il est directeur de la photographie sur le dernier film de Khady et Mariama Sylla, "Une simple parole" en 2013. En 2016, avec 3 associés, il fonde la société de production Mujô à Marseille. Ses films, "Convention : Mur noir / Trous blancs" (Mali, 2011) et "Ce qu’il reste de la folie" (Sénégal, 2014), ont été tournés en Afrique de l’ouest autour de gestes et de paroles découlant de la prise de conscience d’une double forme d’aliénation, mentale et coloniale. Il participe la même année à la fondation de l’association marseillaise BabelXIII dédiée à la réalisation et à la diffusion d’oeuvres documentaires multimédia.
C’est à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, dans la proche banlieue de Dakar, que nous introduit la caméra de Joris Lachaise, en compagnie de l’écrivain et cinéaste Khady Sylla. À travers son expérience vécue de la maladie mentale et de ses traitements, le film cherche à explorer une histoire récente du Sénégal : l’indépendance du pays et la décolonisation de la psychiatrie.
C’est à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, dans la proche banlieue de Dakar, que nous introduit la caméra de Joris Lachaise, en compagnie de l’écrivain et cinéaste Khady Sylla. À travers son expérience vécue de la maladie mentale et de ses traitements, le film cherche à explorer une histoire récente du Sénégal : l’indépendance du pays et la décolonisation de la psychiatrie.