Jacques Krier fait partie des pionniers du reportage télévisuel. Ce réalisateur, scénariste et écrivain français, né en 1926 et mort en 2008, suit des études cinématographiques à l’IDHEC (l’ancienne Fémis) avant de tenter sa chance à la télévision. Il commence par travailler pour le journal télévisé avant de réaliser des reportages pour l’émission “À la découverte des Français” puis “Cinq colonnes à la une”. Membre du Parti communiste français et cofondateur du Syndicat des réalisateurs CGT, il utilise son réseau pour filmer les "vrais gens" et privilégier les sujets sociaux en rencontrant mineurs, paysans, pêcheurs, montagnards, enseignants, femmes de ménage… Il cherche à capter la réalité sociale des milieux qu’il filme. Il réalise également des fictions dans lesquelles il reprend des scènes vues pendant ses reportages.
Paris, entre quatre et six heures du matin, livré aux mains des femmes. Ces ouvrières nettoyeuses, ignorées du monde moderne, font les matins propres de ceux pour qui la journée ne commence que quelques heures plus tard.
Paris, entre quatre et six heures du matin, livré aux mains des femmes. Ces ouvrières nettoyeuses, ignorées du monde moderne, font les matins propres de ceux pour qui la journée ne commence que quelques heures plus tard.