Giulia Angrisani est réalisatrice de films documentaires et anthropologue visuelle. Après avoir obtenu un diplôme en sociologie et anthropologie à l'Université Federico II de Naples, elle s’installe à Lisbonne et entreprend un projet de recherche avec le CRIA, axé sur l'anthropologie des émotions. Ensuite, elle se spécialise en Narration Spéculative à l’école d’art ERG, à Bruxelles. Son premier long métrage Terra in vista a été présenté dans divers festivals, institutions académiques, organisations culturelles et squats. Il a été sélectionné pour la 26e édition du festival de Jihlava et a reçu une mention spéciale dans la catégorie 'eva' (Excellence in Visual Anthropology Award) au festival Ethnocineca de Vienne. Ses projets sont principalement liés à l'intime en tant que pouvoir politique, en croisant les approches de la recherche visuelle avec les langages du documentaire créatif. Actuellement elle vit et travaille entre Bruxelles, Marseille et Naples.
Que reste-t-il quand on a le courage, ou l'imprudence, de renoncer à une vie toute tracée, rythmée par le temps qui passe? Sisko, Armelle, Cécilia et Gibbo font du travail précaire dans l'agriculture intensive une façon de survivre dans les ruines du capitalisme et de l'inquiétude un moteur qui les pousse à chercher une nouvelle façon d'être au monde, une terre en vue.
Que reste-t-il quand on a le courage, ou l'imprudence, de renoncer à une vie toute tracée, rythmée par le temps qui passe? Sisko, Armelle, Cécilia et Gibbo font du travail précaire dans l'agriculture intensive une façon de survivre dans les ruines du capitalisme et de l'inquiétude un moteur qui les pousse à chercher une nouvelle façon d'être au monde, une terre en vue.