Ghassan Halwani vit et travaille à Beyrouth. Après le court métrage d'animation "Jibraltar" (2005), il s'engage dans des collaborations avec des cinéastes, des dramaturges, des artistes contemporain·es, des éditeur·rices et des musicien·nes libanais·es et arabes. Parmi ses contributions : un court métrage d'animation clôturant le long métrage documentaire "Lebanese Rocket Society" de Khalil Joreige et Joanna Hadjithomas, une longue contribution sur plusieurs pièces et installations avec le dramaturge et artiste libanais Rabih Mroué, le clip musical animé "Takhabot" avec le musicien palestinien Tamer Abu Ghazaleh. "Erase, __Ascent of the Invisible" est son deuxième film et son premier long métrage. Outre son engagement artistique, son travail se concentre sur les sphères publiques et politiques. Il contribue actuellement à la création d'une archive nationale dédiée aux disparitions forcées au Liban. En parallèle, il collabore à la recherche d'un film sur le plan directeur national pour la réglementation de la terre et de la propriété au Liban.
Erased, Ascent of the Invisible
"Il y a trente-cinq ans, j’ai été témoin de l’enlèvement d’un homme que je connaissais. On ne l’a jamais revu depuis. Il y a dix ans, j’ai aperçu son visage en marchant dans la rue, mais je n’étais pas certain que ce soit lui. Des parties de son visage avaient été arrachées mais ses traits n’avaient pas changé depuis l’incident. Pourtant, quelque chose était différent, comme si ce n’était pas l...
Erased, Ascent of the Invisible
"Il y a trente-cinq ans, j’ai été témoin de l’enlèvement d’un homme que je connaissais. On ne l’a jamais revu depuis. Il y a dix ans, j’ai aperçu son visage en marchant dans la rue, mais je n’étais pas certain que ce soit lui. Des parties de son visage avaient été arrachées mais ses traits n’avaient pas changé depuis l’incident. Pourtant, quelque chose était différent, comme si ce n’était pas l...