Franssou Prenant est née le 8 novembre 1952 à Paris. Elle est une réalisatrice, scénariste, monteuse, actrice et opératrice française. Elle a fait ses études à l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC). En 1974, elle interprète une jeune indienne dans Touche pas à la femme blanche de Marco Ferreri. Son premier court métrage est sorti en 1975 sous le titre Paradis perdu. En 1977 elle est scripte sur Le Diable probablement de Robert Bresson. À partir de 1982, elle travaille comme monteuse pour Raymond Depardon notamment sur Faits divers, documentaire pour lequel elle est nommée au César du Meilleur montage. Ses propres films ont été sélectionnés dans de nombreux festivals, en France et à l’étranger : IndieLisboa (Portugal), la Viennale (Autriche), l'IFFR (Pays-Bas), EntreVues - Festival du film de Belfort, Côté court, Visions du Réel (Suisse)… Son dernier film, De la conquête, a été sélectionné en 2022 aux Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil, aux États généraux du film documentaire de Lussas et au FIDMarseille. Source : L'ACID
"J’ai passé six mois en Guinée (Conakry), entre février et juillet 1986. Objet nomade, j’y ai tourné, seule, en super 8, des éléments de la vie des gens et des fragments de la mienne. C’était deux ans après la mort de Sékou Touré et le pays, après deux décennies de fermeture et d’exclusion, était comme resté abandonné dans le temps. Le film n’est pas un documentaire sur la Guinée, pas plus qu’u...
"J’ai passé six mois en Guinée (Conakry), entre février et juillet 1986. Objet nomade, j’y ai tourné, seule, en super 8, des éléments de la vie des gens et des fragments de la mienne. C’était deux ans après la mort de Sékou Touré et le pays, après deux décennies de fermeture et d’exclusion, était comme resté abandonné dans le temps. Le film n’est pas un documentaire sur la Guinée, pas plus qu’u...
Sous le ciel lumineux de son pays natal
Filmées à Beyrouth en 1995, trois filles fantomatiques planent sur leur ville dont le ciel lumineux nimbe les souvenirs. Par les histoires qu’elles tracent et contre ces blocs carcéraux d’un avenir déjà présent et destructif, leur parole monte à l’assaut du temps et de l’Histoire.
"J’ai passé six mois en Guinée (Conakry), entre février et juillet 1986. Objet nomade, j’y ai tourné, seule, en super 8, des éléments de la vie des gens et des fragments de la mienne. C’était deux ans après la mort de Sékou Touré et le pays, après deux décennies de fermeture et d’exclusion, était comme resté abandonné dans le temps. Le film n’est pas un documentaire sur la Guinée, pas plus qu’u...
"J’ai passé six mois en Guinée (Conakry), entre février et juillet 1986. Objet nomade, j’y ai tourné, seule, en super 8, des éléments de la vie des gens et des fragments de la mienne. C’était deux ans après la mort de Sékou Touré et le pays, après deux décennies de fermeture et d’exclusion, était comme resté abandonné dans le temps. Le film n’est pas un documentaire sur la Guinée, pas plus qu’u...
Sous le ciel lumineux de son pays natal
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