Né en 1979 à Fezna au Maroc, Driss Aroussi vit et travaille à Marseille. Son travail artistique est polysémique, empruntant plusieurs pistes de recherche, naviguant entre expérimentation et forme documentaire : ces deux parts du travail articulent une forme d'engagement à l'envie d'inventer toujours à l'endroit où il se trouve. Driss Aroussi fait appel à ce qui permet de reproduire le réel comme la photographie, de le saisir comme la vidéo. Ces dernières années il a photographié les chantiers de construction, passant du temps avec les ouvriers, partageant leur quotidien, considérant les hommes, les outils, les objets. Le réel pour lui porte aussi la marque du travail, les stigmates de ses contradictions, les signes de la transformation qu'il opère sur notre réel. Avec le film Sisyphe une dimension narrative nouvelle apporte un regard poétique et complémentaire sur le corps à l'œuvre, l'humanité et les espaces de l'ouvrage quotidien : le cycle perpétuel de la vie. Son dernier film, Borj el Mechkouk, réalisé en 2023, est un récit poétique et une fable écologique réalisée une fois de plus dans le désert marocain. Le film a été sélectionné notamment à Clermont-Ferrand et à Visions du Réel.
Dans la région désertique d’Errachidia (Maroc), soumise à des périodes récurrentes de grande sécheresse, un homme est envoyé pour désensabler un système de galeries d’eau souterraines destiné à l’irrigation des cultures. Avec un sens aigu du cadre et une grande économie de moyens, Driss Aroussi signe une fable cinématographique sur la crise climatique.
Dans la région désertique d’Errachidia (Maroc), soumise à des périodes récurrentes de grande sécheresse, un homme est envoyé pour désensabler un système de galeries d’eau souterraines destiné à l’irrigation des cultures. Avec un sens aigu du cadre et une grande économie de moyens, Driss Aroussi signe une fable cinématographique sur la crise climatique.