Née en 1979 à Sallanches, Djamila Daddi-Addoun est réalisatrice et vidéaste. Plasticienne de l'image et du son, sa production évolue à la croisée de l'installation, du cinéma expérimental et du documentaire. Elle a obtenu son diplôme national supérieur d'expression plastique après sa formation aux Beaux-Arts de Grenoble. Dès le début de ses études, elle s'intéresse au cinéma documentaire, attirée par les récits qui épousent le réel. Ses pièces filmiques s'articulent autour de la parole et ses préoccupations portent sur la condition de l'être : comment les personnages qu'elle rencontre voient-ils le monde et l'habitent-ils ?
Seule dans une pièce, une boxeuse s'entraîne. Son corps est en partie plongé dans l'obscurité tandis que la lumière vient souligner un geste et révèle la recherche d'une posture, d'une trajectoire intérieure, d'une attitude dans sa propre vie.
Depuis un bateau touristique sillonnant les paysages portuaires de Sète, Gladeema, demandeur d’asile soudanais, raconte le quotidien de son exil : la prise en charge administrative, la difficulté d’être autre chose qu’un demandeur d’asile, la possibilité de rencontrer, d’aimer, de se faire une place…. Par-delà toutes les difficultés, s’ajoute la sensation de ne pas être réellement parti comme ...
Seule dans une pièce, une boxeuse s'entraîne. Son corps est en partie plongé dans l'obscurité tandis que la lumière vient souligner un geste et révèle la recherche d'une posture, d'une trajectoire intérieure, d'une attitude dans sa propre vie.
Depuis un bateau touristique sillonnant les paysages portuaires de Sète, Gladeema, demandeur d’asile soudanais, raconte le quotidien de son exil : la prise en charge administrative, la difficulté d’être autre chose qu’un demandeur d’asile, la possibilité de rencontrer, d’aimer, de se faire une place…. Par-delà toutes les difficultés, s’ajoute la sensation de ne pas être réellement parti comme ...