Denys Arcand


Image de couverture Denys Arcand

Après des études en histoire à l'université de Montréal, Denys Arcand entre à l'Office National du Film pour lequel il tourne de nombreux courts métrages documentaires. Dans "On est au coton" (1970), il analyse à travers l'industrie textile québecoise les rapports nationaux internes entre francophones et anglophones. Ce film est tellement dérangeant que l'ONF, qui l'avait pourtant produit, refuse de le diffuser pendant de nombreuses années. C'est un des rares cas de censure dans le cinéma canadien. Après un nouveau documentaire polémique, sur l'histoire récente du Québec ("Québec : Duplessis et après..."), il tourne successivement trois films de fiction pour le cinéma avant de travailler dix ans à la télévision. Il revient au cinéma avec "Le Crime d'Ovide Plouffe" (1984, avec Jean Carmet) et surtout "Le Déclin de l'empire américain"" (1986), qui fera sa renommée internationale. Suivront entre autres "Jésus de Montréal" (1988), "De l'amour et des restes humains" (1993) et "Stardom" (2000). En 2003, ses "Invasions Barbares"" font sensation au Festival de Cannes : le film remporte le Prix du Meilleur scénario et rapporte à Marie-Josée Croze un Prix d'interprétation féminine. En 2007, Denys Arcand clôt la trilogie entamée par "Le Déclin de l'empire américain" et poursuivie par "Les Invasions barbares" avec "L'Age des ténèbres", une comédie satirique présentée en clôture du 60e Festival de Cannes.

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