Danielle Arbid est née à Beyrouth, elle vit en France. Elle réalise des films depuis 1997. Ses films de fiction, "Peur de rien", "Un Homme perdu", "Dans le champs de bataille", ont été sélectionnés à Cannes la Quinzaine des réalisateurs, Toronto, New York, San Francisco, Locarno, Pusan, Tokyo, etc. Elle a été récompensée par le Léopard d'Or vidéo au festival de Locarno pour la série "Conversation de salon" et par le Léopard d'Argent pour "Seule avec la guerre". Elle a reçu aussi le Prix Albert Londres et le prix Europa de la Quinzaine des réalisateurs et le Grand prix du festival de Milan et encore la Villa Médicis hors les murs… Son travail a fait l'objet de plusieurs rétrospectives dans le monde (Gijon, La Rochelle, Florence / De Popoli). Elle est également photographe et actrice. Elle termine actuellement la post-production de "Passion Simple" son quatrième long métrage de fiction, adaptation du roman éponyme d’Annie Ernaux.
"Mes amis de Beyrouth me racontent librement, et dans les détails, leurs expériences sexuelles les plus secrètes, les plus ardentes, les plus obsessionnelles" confie Danielle Arbid. Des images d'archives très pudiques de jeunes filles alternent avec des plans noirs où hommes et femmes parlent de leurs fantasmes et de leurs expériences marquantes.
De sa voiture qui parcourt Beyrouth, une femme – la mère de la cinéaste, qui lui dédie son film – parle sans arrêt au téléphone. Elle appelle la banque. Elle appelle ceux qui lui doivent de l’argent. Elle appelle ceux qui lui prêtent et ceux qui lui empruntent.
"Mes amis de Beyrouth me racontent librement, et dans les détails, leurs expériences sexuelles les plus secrètes, les plus ardentes, les plus obsessionnelles" confie Danielle Arbid. Des images d'archives très pudiques de jeunes filles alternent avec des plans noirs où hommes et femmes parlent de leurs fantasmes et de leurs expériences marquantes.
De sa voiture qui parcourt Beyrouth, une femme – la mère de la cinéaste, qui lui dédie son film – parle sans arrêt au téléphone. Elle appelle la banque. Elle appelle ceux qui lui doivent de l’argent. Elle appelle ceux qui lui prêtent et ceux qui lui empruntent.