Née à Cherbourg en 1979, Clémence Hébert se forme à l’INSAS en réalisation. Elle consacre son premier film, "Le Bateau du père" (Cinéma du réel, 2010), à une quête autobiographique dans sa ville natale. Elle entreprend ensuite une formation en anthropologie afin d’appréhender des questions relatives à la santé mentale. Une immersion dans plusieurs institutions psychiatriques amorce la réalisation de deux courts métrages, "La porte ouverte" et "Drôle de pays" (2014), préparatoires d'un long métrage sur un jeune garçon rencontré dans l’une de ces institutions, "Kev" (2018).
Kevin est un garçon fugueur, casseur, mutique, avec une oreille coupée. On dit de lui qu’il souffre d’une forme d’autisme si sévère que la plupart des institutions refusent de l’accueillir. Depuis qu’il a 14 ans, Clémence Hébert lui rend visite avec sa caméra. Aujourd’hui, il en a 18. D’un lieu de vie à l’autre, dans l’incertitude de l’avenir, ce film nous invite à appréhender un tout autre rap...
Kevin est un garçon fugueur, casseur, mutique, avec une oreille coupée. On dit de lui qu’il souffre d’une forme d’autisme si sévère que la plupart des institutions refusent de l’accueillir. Depuis qu’il a 14 ans, Clémence Hébert lui rend visite avec sa caméra. Aujourd’hui, il en a 18. D’un lieu de vie à l’autre, dans l’incertitude de l’avenir, ce film nous invite à appréhender un tout autre rap...