Claire Doyon réalise son premier long métrage Les Lionceaux en 2002, sélectionné à La quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes. Elle réalise ensuite : Le vent souffle où il veut, Kataï, Les Allées sombres, Arsenic, Chrishna/Ombwiri, films sélectionnés dans des festivals internationaux dont Locarno, Venise, Turin, FID Marseille, Clermont-Ferrand, côté court Pantin et pour lesquels elle remporte des prix. En 2012, elle réalise Pénélope, un voyage initiatique avec sa fille porteuse d’autisme aux confins de la Mongolie. Son long métrage documentaire, Pénélope mon amour, sorti en 2022, est un autoportrait à partir de 20 ans d’images filmées au fil de l’eau. Le film remporte le prix Renaud Victor et George de Beauregard au FID Marseille, le Grand Prix du Jury des Escales Documentaires 2022 de la Rochelle et le Grand Prix, au Biofest festival de Belgrade. Claire Doyon est aussi fondatrice de Maia, un lieu d’accueil expérimental situé à Paris qui accompagne des enfants et adolescents porteurs d’autisme jusqu’à leur majorité.
« Depuis dix-huit ans, je filme Pénélope, jeune adulte autiste. Un jour j’ai ouvert le placard qui contenait des cassettes DV et des bobines Super 8. Ça m’a presque crevé les yeux. Il fallait rassembler toutes ces images. _Pénélope mon amour_ trace le parcours d’une mère et sa fille porteuse d’autisme. Il raconte différentes étapes : le choc du diagnostic, la déclaration de guerre, l’abdication...
« Depuis dix-huit ans, je filme Pénélope, jeune adulte autiste. Un jour j’ai ouvert le placard qui contenait des cassettes DV et des bobines Super 8. Ça m’a presque crevé les yeux. Il fallait rassembler toutes ces images. _Pénélope mon amour_ trace le parcours d’une mère et sa fille porteuse d’autisme. Il raconte différentes étapes : le choc du diagnostic, la déclaration de guerre, l’abdication...