Écrivaine algérienne d'expression française, poétesse, essayiste, historienne et cinéaste, Assia Djebar naît en 1936. Après des études primaires et secondaires en Algérie, elle entre en khâgne à Paris (lycée Fénelon) en 1954, avant d'intégrer l'année suivante l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres. Elle adopte son nom de plume en 1957 lors de la publication de son premier roman. Parallèlement à son métier d'enseignante en histoire (à l'université de Rabat, d'Alger puis de New York), elle continue de produire une œuvre, qu'elle soit cinématographique ou littéraire. Ainsi, elle réalise deux films, La Nouba des Femmes du Mont Chenoua en 1978 et La Zerda, ou les chants de l'oubli en 1982. En 2005, elle est élue à l'Académie française. Reconnue internationalement pour son travail ancré dans l’histoire de l’Algérie et de la colonisation et sa manière de scruter l'entremêlement subtil entre traumatisme culturel historique et histoire personnelle, elle meurt en 2015 à Paris.
La Zerda, ou les chants de l’oubli
Accès abonnementÀ partir d'images d'archives coloniales, la femme de lettres algérienne Assia Djebar compose un essai où la bande-son donne la parole aux Maghrébin·es. Poésies, cris de révolte et chants, en arabe et en français, viennent, en contrepoint de l'histoire officielle, faire revivre la domination vécue par les peuples Nord-Africains.
La Zerda, ou les chants de l’oubli
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