Monteur de formation, Arno Bitschy découvre le cinéma documentaire comme bénévole aux États généraux du film documentaire de Lussas. Il réalise son premier documentaire en 2007, Marie-France, le portrait d’une femme tatouée, qui exorcise ses démons et les souffrances de son passé par le tatouage. Puis, il développe un projet musical et documentaire avec le label de musique Jarring Effects, Mother City Blues (2013). Le portrait d’une ville, Cape-Town, ou le regard de trois rappeurs sur une utopie arc-en-ciel qui s’éteint en même temps que son fondateur Nelson Mandela. Ce projet mutera en série pour aboutir à Detroit, autre capitale de la musique, avec Resilience (2015), puis Jazz (2017), portrait d’une âme isolée, une vieille femme qui chante des chansons de Billie Holiday dans sa maison abandonnée. En 2015, il obtient la bourse Louis Lumière de l’institut français et une bourse d’écriture de la Région Rhône-Alpes pour son documentaire This Train I Ride sur les « hobos » nord-américains.
Les États-Unis aujourd’hui. Un train de marchandises traverse le paysage tel un gigantesque serpent de fer. Un jour, Ivy, Karen, Christina ont tout quitté, bravé le danger pour parcourir le pays à bord de ces trains. Elles les attendent, cachées dans des fourrés, dormant sous les ponts des autoroutes. Elles mènent une vie de _hobos_ (vagabonds).
Les États-Unis aujourd’hui. Un train de marchandises traverse le paysage tel un gigantesque serpent de fer. Un jour, Ivy, Karen, Christina ont tout quitté, bravé le danger pour parcourir le pays à bord de ces trains. Elles les attendent, cachées dans des fourrés, dormant sous les ponts des autoroutes. Elles mènent une vie de _hobos_ (vagabonds).