Amina Weira a obtenu une licence en montage et un master 1 en réalisation documentaire de création à l'Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de la Communication de Niamey (Niger). Puis elle a poursuivi ses études à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) pour un Master 2 en réalisation documentaire. Elle a réalisé trois films d'école, "La Musique des films" (2011), "Des Études aux miels" (2012), ""C'est possible"" (2013). En suivant son père, ouvrier retraité de la mine, elle a réalisé ensuite son premier film professionnel, "La Colère dans le vent" (2016), autour de la contamination d'Arlit, sa ville d'origine au Nord du Niger, où l'entreprise française Areva exploite l'uranium depuis 1976.
Dans la ville d’origine de la réalisatrice, Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Cette exploitation a complètement désorganisé la vie de la population.
Dans la ville d’origine de la réalisatrice, Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Cette exploitation a complètement désorganisé la vie de la population.