Éric Caravaca est acteur et réalisateur, formé à la Rue Blanche et au Conservatoire National de Paris. En 2000, il est récompensé du César du Meilleur Espoir Masculin pour son rôle dans "C’est quoi la vie ?" de François Dupeyron, réalisateur qu’il retrouve en 2002 pour "La Chambre des officiers" et en 2004 pour "Inguelezi". Attaché au cinéma d’auteur, il tourne avec des réalisateurs tels que Jean-Pierre Limosin, Siegrid Alnoy, Werner Schroeter, Patrice Chéreau, Lucas Belvaux, Philippe Garrel ou bien encore Costa-Gavras. Son premier film en tant que réalisateur, "Le Passager", est présenté à la Semaine Internationale de la Critique à Venise en 2005, Grand Prix du Jury et Prix du Public au Festival de Belfort, Prix du Meilleur Réalisateur au Festival d’Ourense. En 2017 il réalise son long métrage documentaire, "Carré 35". Également auteur, il écrit ses films et a participé notamment à l’adaptation du roman d’Arnaud Cathrine "Je ne retrouve personne" pour Arte. Par ailleurs, il développe depuis de nombreuses années un travail photographique, exposé et édité.
"Carré 35 est un lieu qui n’a jamais été nommé dans ma famille ; c’est là qu’est enterrée ma sœur aînée, morte à l’âge de trois ans. Cette sœur dont on ne m’a rien dit ou presque, et dont mes parents n’avaient curieusement gardé aucune photographie. C’est pour combler cette absence d’image que j’ai entrepris ce film. Croyant simplement dérouler le fil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une porte dé...
"Carré 35 est un lieu qui n’a jamais été nommé dans ma famille ; c’est là qu’est enterrée ma sœur aînée, morte à l’âge de trois ans. Cette sœur dont on ne m’a rien dit ou presque, et dont mes parents n’avaient curieusement gardé aucune photographie. C’est pour combler cette absence d’image que j’ai entrepris ce film. Croyant simplement dérouler le fil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une porte dé...
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"Carré 35 est un lieu qui n’a jamais été nommé dans ma famille ; c’est là qu’est enterrée ma sœur aînée, morte à l’âge de trois ans. Cette sœur dont on ne m’a rien dit ou presque, et dont mes parents n’avaient curieusement gardé aucune photographie. C’est pour combler cette absence d’image que j’ai entrepris ce film. Croyant simplement dérouler le fil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une porte dé...