Deux hommes du peuple Piripkura, groupe indigène décimé, vivent toujours en forêt amazonienne. La zone est entourée de fermes et de scieries dont l’expansion est très violente. Pour maintenir le statut protégé de la région, et tenter de laisser à ces deux personnes leur milieu de vie, et au monde entier un fragment de sa forêt nourricière, il faut que la FUNAI, organisme de protection des Indigènes, prouve que ces deux Indiens vivent encore.
| Réalisateurs | Renata Terra, Mariana Oliva, Bruno Jorge |
| Acteur | Fabien David |
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Il y a au cœur de Piripkura une rencontre bouleversante, dont le film nous restitue l’attente préalable, la quête obstinée sans cesse relancée. Une rencontre susceptible, pour celle ou celui qui la ferait, de reconfigurer entièrement l’échelle de valeurs et les priorités qui lui servaient d’assise jusqu’alors.
Pakyî et Tamandua sont parmi les rares survivants du peuple Piripkura ; deux hommes dont la seule existence est continûment remise en cause par la destruction massive de la forêt amazonienne et, ce faisant, du territoire qui leur offre encore les possibilités de survivre. Leur condition actuelle constitue le symptôme, en sa phase extrême, et terminale, de l’entreprise générale de destruction des conditions d’habitabilité de cette planète. Dès lors, cette rencontre avec Pakyî et Tamandua, que le film documente avec patience et persévérance a, pour nous qui n’en sommes que les témoins distants, une portée philosophique, interrogeant notre sensibilité en profondeur, et notre condition première d’être humain.
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier

Il y a au cœur de Piripkura une rencontre bouleversante, dont le film nous restitue l’attente préalable, la quête obstinée sans cesse relancée. Une rencontre susceptible, pour celle ou celui qui la ferait, de reconfigurer entièrement l’échelle de valeurs et les priorités qui lui servaient d’assise jusqu’alors.
Pakyî et Tamandua sont parmi les rares survivants du peuple Piripkura ; deux hommes dont la seule existence est continûment remise en cause par la destruction massive de la forêt amazonienne et, ce faisant, du territoire qui leur offre encore les possibilités de survivre. Leur condition actuelle constitue le symptôme, en sa phase extrême, et terminale, de l’entreprise générale de destruction des conditions d’habitabilité de cette planète. Dès lors, cette rencontre avec Pakyî et Tamandua, que le film documente avec patience et persévérance a, pour nous qui n’en sommes que les témoins distants, une portée philosophique, interrogeant notre sensibilité en profondeur, et notre condition première d’être humain.
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
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