Au fil des consultations au centre de PMI Madeleine Brès de Bobigny, le film dévoile la qualité des soins et des conseils que les professionnelles apportent aux jeunes parents et enfants qui fréquentent le lieu. Confrontées tant aux fragilités des familles qu’à l’évolution de leurs conditions de travail, elles résistent au quotidien et créent des espaces intimes pour accueillir la parole et répondre à chacun des besoins.
Réalisateurs | Matthieu Dibelius, Julien Pornet, L'équipe de la PMI Madeleine Brès de Bobigny |
Acteur | Périphérie |
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Pour l’instant, tout va bien… est un film collectif réalisé dans le cadre d’un atelier au long cours, un Observatoire documentaire. Le titre dit assez que, dans cette PMI de Bobigny, quelque chose menace les femmes – puéricultrice, sage-femme, éducatrice… – qui s’avèrent être à la fois les protagonistes et les co-auteures du film.
En cause, la fragilisation des services publics et la dégradation des conditions de travail. Malgré les difficultés auxquelles ces femmes se confrontent, elles trouvent encore la force de prendre le plus grand soin des familles qui s’adressent à elles, mais se demandent pour combien de temps.
Grâce à l’accompagnement attentif de Matthieu Dibelius et de Julien Pornet qui ont mené cet observatoire, le film esquive les fragilités formelles souvent attachées à ce type de réalisation. Le cinéma direct qui s’y déploie est fluide, juste. Aux femmes reviennent ainsi l’intelligence des choix de cadres et de séquences, le courage de réfléchir et de confronter leurs pratiques, de rendre justice et de se battre.
Corinne Bopp
Périphérie
Pour l’instant, tout va bien… est un film collectif réalisé dans le cadre d’un atelier au long cours, un Observatoire documentaire. Le titre dit assez que, dans cette PMI de Bobigny, quelque chose menace les femmes – puéricultrice, sage-femme, éducatrice… – qui s’avèrent être à la fois les protagonistes et les co-auteures du film.
En cause, la fragilisation des services publics et la dégradation des conditions de travail. Malgré les difficultés auxquelles ces femmes se confrontent, elles trouvent encore la force de prendre le plus grand soin des familles qui s’adressent à elles, mais se demandent pour combien de temps.
Grâce à l’accompagnement attentif de Matthieu Dibelius et de Julien Pornet qui ont mené cet observatoire, le film esquive les fragilités formelles souvent attachées à ce type de réalisation. Le cinéma direct qui s’y déploie est fluide, juste. Aux femmes reviennent ainsi l’intelligence des choix de cadres et de séquences, le courage de réfléchir et de confronter leurs pratiques, de rendre justice et de se battre.
Corinne Bopp
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