Hollywood, lieu de prédilection de Georges Delerue. Qu'est-ce qui a bien pu amener ce compositeur, à la culture musicale et à la sensibilité si françaises, dans le plus américain des endroits ? Pourquoi tant de grands cinéastes d'Hollywood ont-ils fait appel au talent de Georges Delerue ? Ce documentaire explore les interactions entre les cultures cinématographiques française et hollywoodienne, à travers la collaboration de Delerue avec François Truffaut, Philippe de Broca, Fred Zinneman, Mike Nichols, Oliver Stone.
Réalisateurs | Jean-Louis Comolli, Anne Baudry |
Acteur | Daniel Deshays |
Partager sur |
Georges Delerue ; voici le parangon du compositeur, d’un classicisme toujours inattendu et qui nous guide dans le récit. Au lendemain de son décès, voici l’homme remis debout par ceux qui ont su décider du placement de ses chants : monteur, monteuses et réalisateurs. Trois cent cinquante films, de "Hiroshima mon amour" à "Jules et Jim", du "Mépris" à "Love", "Le Conformiste", "L’important c’est d’aimer" ou "Le Dernier métro", il est celui dont l’œuvre s’est fondue à tant d’images majeures tout en les modifiant. Il a su faire revenir en nous tant de scènes, tant d’instants fragiles qui errent encore en nos mémoires. Sa musique c’est, dit-il "cet en-plus" qui doit venir quand, après avoir placé les voix et les bruits, le manque advient encore ; "une réécriture du film qui mène du côté de l’ombre et nous pénètre" complète Oliver Stone. "Trop de musique tue la musique" conclut Delerue – un vertige de puissance discrète.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Georges Delerue ; voici le parangon du compositeur, d’un classicisme toujours inattendu et qui nous guide dans le récit. Au lendemain de son décès, voici l’homme remis debout par ceux qui ont su décider du placement de ses chants : monteur, monteuses et réalisateurs. Trois cent cinquante films, de "Hiroshima mon amour" à "Jules et Jim", du "Mépris" à "Love", "Le Conformiste", "L’important c’est d’aimer" ou "Le Dernier métro", il est celui dont l’œuvre s’est fondue à tant d’images majeures tout en les modifiant. Il a su faire revenir en nous tant de scènes, tant d’instants fragiles qui errent encore en nos mémoires. Sa musique c’est, dit-il "cet en-plus" qui doit venir quand, après avoir placé les voix et les bruits, le manque advient encore ; "une réécriture du film qui mène du côté de l’ombre et nous pénètre" complète Oliver Stone. "Trop de musique tue la musique" conclut Delerue – un vertige de puissance discrète.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Français