Le musicien Franco Melis, sonneur de launeddas (clarinette polyphonique sarde traditionnelle), est filmé dans des lieux liés à la pratique de son instrument et de sa transmission, en des plans qui s’enchaînent comme les phrases musicales d’une sonate.
Réalisateur | Aurélien Froment |
Acteur | Charlène Dinhut |
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Franco Melis est le dernier sonneur de launeddas à avoir bénéficié de l'apprentissage traditionnel de cet instrument, pour lequel les élèves partageaient le quotidien de leur maître, des travaux domestiques aux leçons de musique, dans une continuité entre art et vie. Il enseigne aujourd’hui à son tour le jeu de cet instrument polyphonique qui se joue en souffle continu. L’artiste Aurélien Froment le filme en très gros plans, ou le temps d'une sonate, alors que la lumière du jour décroît aux alentours. Nous retenons notre respiration, émerveillés par la délicatesse des plans, par l’élévation du son, mais aussi suspendus à la précision du doigté.
C’est qu’Aurélien Froment rend compte de la musique et des objets (les instruments, la statuette) en les investissant des gestes qui les précèdent. Le film est le tressage dense du souffle et de la matière, des doigts et de leurs effets, du passé – sédimenté dans un paysage filmé en panorama – et du présent.
Charlène Dinhut
Programmatrice et commissaire d’exposition
Franco Melis est le dernier sonneur de launeddas à avoir bénéficié de l'apprentissage traditionnel de cet instrument, pour lequel les élèves partageaient le quotidien de leur maître, des travaux domestiques aux leçons de musique, dans une continuité entre art et vie. Il enseigne aujourd’hui à son tour le jeu de cet instrument polyphonique qui se joue en souffle continu. L’artiste Aurélien Froment le filme en très gros plans, ou le temps d'une sonate, alors que la lumière du jour décroît aux alentours. Nous retenons notre respiration, émerveillés par la délicatesse des plans, par l’élévation du son, mais aussi suspendus à la précision du doigté.
C’est qu’Aurélien Froment rend compte de la musique et des objets (les instruments, la statuette) en les investissant des gestes qui les précèdent. Le film est le tressage dense du souffle et de la matière, des doigts et de leurs effets, du passé – sédimenté dans un paysage filmé en panorama – et du présent.
Charlène Dinhut
Programmatrice et commissaire d’exposition
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