24 heures dans la vie de la célèbre rock star d’origine australienne, Nick Cave. Une journée en apparence comme les autres, mais où les notions de réalité et de fiction finissent par se brouiller et s’entrelacer…
Réalisateur | Jane Pollard et Iain Forsyth |
Acteurs | Pascal Catheland, Jérémie Jorrand |
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En 1981, le groupe de Nick Cave "Birthday Party" était vendu comme "le groupe le plus violent du monde sur scène". C'était certainement une publicité mensongère. Mais il est possible d'y croire un peu, tant la scène semble être capable de transformer un artiste. De le transformer ou bien, mieux, d'en faire sortir les monstres. Toute la force de ce film à la facture étonnante est là : une mise en scène tirée à quatre épingles, comme Nick Cave lui-même, mais toute en tension sourde. Le chanteur y promène sa longue carcasse d'apparence indolente, et tout son travail est dirigé vers ce but : montrer sur scène la violence qu'elle contient. Cette violence libérée dans la musique s'exprime magnifiquement dans la dernière séquence live du film, à écouter très fort : les paroles de la chanson "Jubilee Street" y sont explicites : "I'm transforming, I'm vibrating, Look at me now!".
Jérémie Jorrand
Chargé de l'éditorial et de la programmation de Tënk
En 1981, le groupe de Nick Cave "Birthday Party" était vendu comme "le groupe le plus violent du monde sur scène". C'était certainement une publicité mensongère. Mais il est possible d'y croire un peu, tant la scène semble être capable de transformer un artiste. De le transformer ou bien, mieux, d'en faire sortir les monstres. Toute la force de ce film à la facture étonnante est là : une mise en scène tirée à quatre épingles, comme Nick Cave lui-même, mais toute en tension sourde. Le chanteur y promène sa longue carcasse d'apparence indolente, et tout son travail est dirigé vers ce but : montrer sur scène la violence qu'elle contient. Cette violence libérée dans la musique s'exprime magnifiquement dans la dernière séquence live du film, à écouter très fort : les paroles de la chanson "Jubilee Street" y sont explicites : "I'm transforming, I'm vibrating, Look at me now!".
Jérémie Jorrand
Chargé de l'éditorial et de la programmation de Tënk
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