Un portrait intime et émouvant de Kurt Cobain, entièrement raconté par lui-même - loin des affres de la célébrité, des coupures de journaux, des accroches des tabloïds, et sans aucune tentative d'esthétique grunge. Ce qu'a créé le réalisateur A.J Schnack s'apparente davantage à une autobiographie de Kurt Cobain : un récit profond, recueilli à la source, de ses succès comme de ses échecs, de ses pensées, ses expériences, immergeant le spectateur dans la sphère intime d'une figure légendaire de la culture rock.
Réalisateur | A.J Schnack |
Acteur | Jérémie Jorrand |
Partager sur |
Je n’avais jamais vraiment regardé ni vu le visage de Kurt Cobain. Le chanteur était pour moi davantage une silhouette, une chemise à carreaux et une voix. Le film de A.J Schnack m’a fait découvrir son visage. Au sens figuré, d'abord, parce que c’est une biographie passionnante, construite en off sur les entretiens que le chanteur a eus avec le journaliste Michael Azerrad de 1992 à 1993. Kurt y parle du mal du pays des aliens, de la fragilité des tortues, de scoliose, de maux de ventre insupportables, d'amour et de détestation des autres. Kurt y parle aussi du sentiment que lui procure un concert réussi : "C’est un peu tout : la colère, la mort, le bonheur absolu. Je suis aussi heureux que lorsque j’étais un gamin insouciant qui jetait des pierres sur les flics".
Et puis le film, par sa construction, nous pousse aussi à regarder le visage de Kurt au sens propre. Pas comme on regarde une rock-star. On découvre alors ses traits "pour de vrai", sa douceur, sa banalité, sa jeunesse, immense.
Jérémie Jorrand
Chargé de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Je n’avais jamais vraiment regardé ni vu le visage de Kurt Cobain. Le chanteur était pour moi davantage une silhouette, une chemise à carreaux et une voix. Le film de A.J Schnack m’a fait découvrir son visage. Au sens figuré, d'abord, parce que c’est une biographie passionnante, construite en off sur les entretiens que le chanteur a eus avec le journaliste Michael Azerrad de 1992 à 1993. Kurt y parle du mal du pays des aliens, de la fragilité des tortues, de scoliose, de maux de ventre insupportables, d'amour et de détestation des autres. Kurt y parle aussi du sentiment que lui procure un concert réussi : "C’est un peu tout : la colère, la mort, le bonheur absolu. Je suis aussi heureux que lorsque j’étais un gamin insouciant qui jetait des pierres sur les flics".
Et puis le film, par sa construction, nous pousse aussi à regarder le visage de Kurt au sens propre. Pas comme on regarde une rock-star. On découvre alors ses traits "pour de vrai", sa douceur, sa banalité, sa jeunesse, immense.
Jérémie Jorrand
Chargé de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Français