_La Casa dell’amore_ suit le quotidien d’une femme trans et travailleuse du sexe de trente-neuf ans dans le logement milanais où elle vit et reçoit ses clients. Un lieu magique permettant à ses hôtes de se montrer au monde comme ils sont vraiment, d’abandonner tout masque et de se soustraire aux contraintes sociales.
Réalisateur | Luca Ferri |
Acteur | Daniela Persico |
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Comment la maison délimite-t-elle un périmètre à l'intérieur duquel nous nous mettons en scène, et dans lequel nous sommes protégés du contact de l'autre par le choix de le laisser entrer ou non ? Avec La casa dell'amore, Luca Ferri, auteur prolifique de la scène underground italienne, clôt la trilogie de l'appartement qui, à travers différents supports cinématographiques (de la pellicule à la VHS), raconte comment des personnages solitaires, en marge du système, se sont construits un nid où se retrouver. Ici, Bianca, fille trans d'un célèbre sculpteur, se taille un espace de magie et d'intimité, dans lequel la nuit voudrait ne jamais finir pour ne pas laisser place à la dureté de la réalité au-delà des quatre murs. La férocité qui caractérise le regard ironique du metteur en scène laisse ici place à des moments de tendresse, préférant faire des ombres du personnage des éléments de la représentation visuelle.
Daniela Persico
Programmatrice et critique
Comment la maison délimite-t-elle un périmètre à l'intérieur duquel nous nous mettons en scène, et dans lequel nous sommes protégés du contact de l'autre par le choix de le laisser entrer ou non ? Avec La casa dell'amore, Luca Ferri, auteur prolifique de la scène underground italienne, clôt la trilogie de l'appartement qui, à travers différents supports cinématographiques (de la pellicule à la VHS), raconte comment des personnages solitaires, en marge du système, se sont construits un nid où se retrouver. Ici, Bianca, fille trans d'un célèbre sculpteur, se taille un espace de magie et d'intimité, dans lequel la nuit voudrait ne jamais finir pour ne pas laisser place à la dureté de la réalité au-delà des quatre murs. La férocité qui caractérise le regard ironique du metteur en scène laisse ici place à des moments de tendresse, préférant faire des ombres du personnage des éléments de la représentation visuelle.
Daniela Persico
Programmatrice et critique
Français
Anglais