Suite aux plaintes et aux arrestations, le juge d’instruction établit les faits. Il entend les prévenus à huis clos et décide de leur sort. Il est en première ligne, en prise directe avec une réalité sociale brute. Au fil de leurs récits, les prévenus se livrent : drames, accidents, violences, conflits, malentendus, plans patiemment élaborés ou impulsions brutales et irréfléchies, le monde et sa diversité surgissent dans le bureau du juge d'instruction. Parfois absurde, dérisoire ou tragique, une comédie humaine se joue alors sous nos yeux.
Réalisateur | Pierre-François Sauter |
Partager sur |
"Face au juge" de Pierre-François Sauter s’ouvre sur une musique de western, dans une ville vide balayée par la pluie. Un personnage qui pourrait être celui du truand dans le film de Sergio Leone "Le Bon, la Brute et le Truand" avec son chapeau noir, son long pardessus noir, entre dans le cadre. On ne le voit que de dos. Il quitte manteau et chapeau pour apparaître en costume cravate et devient monsieur le magistrat. Ce n’est pas le truand mais le juge. Dans ce documentaire au plus près des personnes filmées sur un mode réaliste qui rappelle la série belge Strip-tease, se présentent dénudés les destins particuliers de citoyens suisses face à la justice. Il y est question d’argent, qui manque ou qui est caché, mais il y est surtout question de difficultés à vivre ensemble. L’impression qui s’en dégage est celle de tristesse, de recherche de justice et d’empathie, chemin difficile que le juge se fraye chaque jour.
Mathilde Henrot, programmatrice du Festival du film de Locarno
"Face au juge" de Pierre-François Sauter s’ouvre sur une musique de western, dans une ville vide balayée par la pluie. Un personnage qui pourrait être celui du truand dans le film de Sergio Leone "Le Bon, la Brute et le Truand" avec son chapeau noir, son long pardessus noir, entre dans le cadre. On ne le voit que de dos. Il quitte manteau et chapeau pour apparaître en costume cravate et devient monsieur le magistrat. Ce n’est pas le truand mais le juge. Dans ce documentaire au plus près des personnes filmées sur un mode réaliste qui rappelle la série belge Strip-tease, se présentent dénudés les destins particuliers de citoyens suisses face à la justice. Il y est question d’argent, qui manque ou qui est caché, mais il y est surtout question de difficultés à vivre ensemble. L’impression qui s’en dégage est celle de tristesse, de recherche de justice et d’empathie, chemin difficile que le juge se fraye chaque jour.
Mathilde Henrot, programmatrice du Festival du film de Locarno
Français
Anglais