"M" comme Menahem, enfant prodige à la voix d’or, abusé par des membres de sa communauté qui l’adulait. Quinze ans après il revient à la recherche des coupables, dans son quartier natal de Bnei Brak, capitale mondiale des Juifs ultra-orthodoxes. Mais c’est aussi le retour dans un monde qu’il a tant aimé, dans un chemin où la parole se libère... Ceux qui osent parler réussiront-il à éloigner la hantise du "gal-gal", ce cercle vicieux qui transforme les violés en violeurs ?
Réalisateur | Yolande Zauberman |
Acteur | Éva Tourrent |
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"Je suis la bouche de 100 enfants" dit Menahem. Quinze ans après sa fuite, le petit garçon abusé et violé est toujours présent dans l'adulte en colère, comme piégé dans la douleur. Pourtant la détermination du jeune homme à revenir sur les lieux du crime, là où il a subi le pire, révèle un système construit sur le silence de chacun. Car si les mots sont durs, si les scènes de nuits et d'errance dans le quartier ultra-orthodoxe sont la matière de ce film, M est aussi un chemin de retour, la possibilité de transformer la communauté perdue et peut-être même de pouvoir l'aimer à nouveau. Nous restent le sourire lumineux qui irradie le visage de Menahem, son incroyable voix qui s'élève dans la nuit, et en creux une réflexion sur la culpabilité et le pardon. Comme toujours dans le cinéma de Yolande Zauberman, les pires zones d'ombres côtoient ce que l'humanité peut produire de plus beau. Sans nul doute l'un des films les plus puissants de ces dernières années, un uppercut à ne pas manquer.
Éva Tourrent
Responsable artistique de Tënk
"Je suis la bouche de 100 enfants" dit Menahem. Quinze ans après sa fuite, le petit garçon abusé et violé est toujours présent dans l'adulte en colère, comme piégé dans la douleur. Pourtant la détermination du jeune homme à revenir sur les lieux du crime, là où il a subi le pire, révèle un système construit sur le silence de chacun. Car si les mots sont durs, si les scènes de nuits et d'errance dans le quartier ultra-orthodoxe sont la matière de ce film, M est aussi un chemin de retour, la possibilité de transformer la communauté perdue et peut-être même de pouvoir l'aimer à nouveau. Nous restent le sourire lumineux qui irradie le visage de Menahem, son incroyable voix qui s'élève dans la nuit, et en creux une réflexion sur la culpabilité et le pardon. Comme toujours dans le cinéma de Yolande Zauberman, les pires zones d'ombres côtoient ce que l'humanité peut produire de plus beau. Sans nul doute l'un des films les plus puissants de ces dernières années, un uppercut à ne pas manquer.
Éva Tourrent
Responsable artistique de Tënk
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